07/12/02 (B 175/1) Nous avons reçu une série de contributions que nous publions tel que nous les avons reçues. (Lecteurs)

______________________

Des nombreux Djiboutiens
et Djiboutiennes nous ont demandé de republier 3 articles parmi les
articles du mois d’octobre.
Nous nous plions à leur désir afin de les satisfaire, voici
les trois articles et nous disons merci et bonne fête de l’Ide, bonheur
prospérité et santé à tous les Djiboutiens et
Djiboutiennes à travers le monde.

LA CAMARILLA CLANIQUE
ET FAMILIALE QUI NOUS GOUVERNE

Par Houssein Samod
Étudiant en Science politique
Canada


A Djibouti, ISMAIL OMAR GUELLEH, implique dangereusement la gestion du pouvoir
de l’État à sa femme  » Imelda Guelleh « .

On n’est pas en Sicile mais on s’y croirait parfois tant l’implication de
la famille dans la gestion du pouvoir Djiboutien confine aux pratiques mafieuses.

Guelleh qui est un grand
amateur de belles femmes, des beaux habits, de belles tables et des beaux
vins, bien que l’excès du vin n’est plus aussi vivace, Guelleh a aussi
un sens très élevé de la famille.

Largement entouré
de sa famille de sang, d’alliance, clanique, même l’ancien de Imelda
est sollicité a partagé le bateau. Son beau frère et
frère de Imelda veille jalousement sur la mamelle du pays. (DJAMA HEID)

D’ailleurs voici les
gens qui nous gouverne.

1- ISMAIL OMAR GUELLEH
2- KADRA HEID (Alias Imelda Guelleh)
3- DJAMA HEID (Beau frère de Guelleh)
4- ISMAIL TANI (Cousin de Guelleh)
5- ABDALLAH KAMIL (ex mari de Kadra Heid)
6- HASSAN SAID (cousin de Guelleh)
7- YACIN ELMI (cousin de Guelleh)

Guelleh est un homme
méthodique en ce qui concerne le placement de sa famille directe, d’alliance
ou de circonstance.

Si Guelleh a de la peine
à composer avec les autres partis Djiboutiens, Guelleh et Imelda offrent
par contre, l’exemple réussi d’une famille recomposée.

______________________________

MOT D’UN SAGE À
IMELDA GUELLEH
Alias KADRA HAID

Les biens sont comme un
chapeau sur la tête.
Seuls les chauves en ont besoin. Mais ceux qui ont des beaux
Cheveux peuvent fort bien s’en passer.

Ô toi qui par négligence
est tombée dans l’océan de la cupidité!
Ignores tu pourquoi tu restes en arrière, les deux mondes vêtus
de deuil, pleurent et tu demeures dans la désobéissance. L’amour
du monde a enlevé de ton cœur le goût de la foi, et tes
vains désirs ont absorbé ton âme.

Ô toi que ton injustice
rende ignorante admire un instant l’intégrité de ceux qui ont
les yeux fixés sur la voie de Dieu. Tant que tu seras dans la stupéfaction
et la séduction de l’orgueil, tu resteras éloignés de
la vérité.

Ô toi qui changes
à chaque instant! Toi qui as un pharaon dans la racine de chacun de
tes cheveux, tant qu’il restera un atome, il sera empreint de fausseté.

Chasse la stupéfaction,
brûle l’orgueil et les suggestions de la nature corrompue.

Qu’est le monde ma fille,
sinon un nid de passions avides, qui n’a pu suffire à Pharaon et à
Nemrod.

Aux yeux de Dieu ‘ Le
pire des hommes (masculin et féminin) est celui que l’on honore parce
qu’on le craint.

À suivre

________________________

MOT D’UN SAGE À
GUELLEH

Un roi fit élever
un château orné de dorures pour la construction duquel il dépensa
de centaines de millions de francs Djibouti. Argent appartenant au public
Djiboutien. Lorsque le palais fut presque terminé, on l’embellit encore
par des tapis. Le roi appela les notables de son royaume visités le
palais. Ils les fit asseoir sur des sièges, et leur dit :  » comment
trouvez-vous mon palais? Y reste-il quelque chose à désirer
pour la beauté et la perfection?

Tous dirent alors : Personne
ne vit jamais ni ne verra jamais sur la face de la terre un palais pareil
 » Toutefois un homme de Dieu se leva et dit  » Roi, il y a une fente,
et c ‘est un grand défaut. Si ce palais n’avait pas ce défaut,
le paradis lui-même devrait lui apporter un présent du monde
invisible pour reconnaître sa supériorité.  » Le roi
se leva en colère  » Je ne vois pas la fente dont tu parles, tu
es un ignorant et tu veux exciter du trouble. « 

L’homme de Dieu répliqua
 » Ô toi qui est fier de ton palais ! Sache que la fente dont il
s’agit est celle par laquelle doit passer l’ange de la mort. Plût à
Dieu que tu puisses boucher ce trou ! Car autrement qu’est ce palais, la mort
le rendra désagréable à tes yeux. L’homme ajoute, rien
n’est stable, et c’est ce qui enlaidit l’endroit où nous sommes.

Ô roi ! ne te complais
pas tant dans ton palais; ne fais pas tant caracoler le coursier de ton orgueil.
Si, à cause de ta position personne ne te fait connaître tes
fautes, malheur à toi !.

Guelleh ne peut-il vraiment
s’affirmer que si son instinct destructeur l’emporte sur le reste ?

Guelleh ne peut-il savourer
son plaisir que s’il véhicule les préjugés et les jugements
de valeur ?

L’homme n’est réellement
accompli que si son côté positif l’emporte sur le négatif.

___________________

LA POLITIQUE ET LES
DJIBOUTIENS (Hassan Nour)

Les Djiboutiens ne s’intéressent
que très distraitement à la politique ? Allons donc !

Mais ils ne pensent qu’à
cela, ne parlent que de cela.

La politique, on l’impression,
si enthousiasmante, qu’ils sen nourrissent presque exclusivement, qu’ils la
respirent, qu’ils la pratiquent abondamment et goulûment, et qu’à
ce stade d’une dépendance avérée, un sevrage brutal les
plongerait dans l’abîme de la dépression.

On se croirait au paradis
des politiques. Partout, tout le monde analyse, commente, spécule,
parie, suggère, combine, susurre, confesse, révèle, dans
une gigantesque lecture collective, chaotique peut-être mais si sérieuse,
des voies impénétrables de tout destin politique.

Tout est politique. Jamais
l’expression consacrÉe n’a eu aussi éclatante illustration.
Les augures, les désirs, les peurs sont désormais politiques
ou ne s’expriment guère.

Toute conversation tourne
autour de la chose publique.

Toutes les sources sont
autorisées  » informées, proches  » .

En tout temps normal,
cela en relativiserait sacrément la pertinence, mais qu’importe, nous
sommes dans un autre temps, celui de l’euphorie de l’apprentissage, et l’enjeu
comme la leçon est ailleurs.

La politique. Qui n’est,
n’a jamais été, et ne sera jamais, ici comme ailleurs, ni le
mal absolu, ni un bien garanti, mais une nécessité.

Mais Hélas aussi
du pire, si on se laissait aller à la légèreté,
au désespoir et à la démission.

La politique ? Elle nous
permet de choisir et d’agir. Donc de croire d’espérer et peut-être
d’avancer.

__________________________

SPIRITUALITÉ
DU FOU

Un fou rencontre MOUMIN
Bahdon et lui demande,
Que fais tu là ?

Moumin repond! Je veux
monter au ciel

Le fou : Mais vous êtes
en train de creuser un puit ?

Moumin : Oui, pour poser
une échelle.

Le fou : Mais vous creusez
si profondément ?

Moumin : C’est pour monter
très haut au ciel.

Le fou : Creuser profondément
pour aller très haut au ciel ! Où à t-on vu cela Si ce
n’est chez nous (Djibouti) ?

Le fou Éclairer
moi MOUMIN, vous creuser pour monter au ciel ?

MOUMIN Oui.

LE FOU J’ai compris, vous
voulez entrer dans le gouvernement de Guelleh.