15/12/02 (B176) Les piliers de la dictature se rassemblent autour de Guelleh pour soutenir son système du crime, du mensonge, de la corruption et de l’asservissement du Peuple.(Photo ADI)

Les dignitaires de l’Ordre
des Brosses à Reluire
se sont réunis sous la Présidence du Haut Délégué
régional
à l’enseigne de

l’Union pour la Misère du Peuple.

M.
Moumin Bahdon Farah, chef de file du PSD,
M Mohamed Ali, Secrétaire Général du RPP,
M. Aden Robleh Awaleh, président du PND,
M. Ali Mohamed Daoud, président du FRUD,
le Premier ministre M. Dileita Mohamed Dileita,
et Ismaël Omar Guelleh.

Parmi les
tout-nouveaux soutiens du régime dictatorial et corrompu, combien ont
déjà passé un séjour de rêve à Gabode
aux frais de la République. Combien ont été condamnés
injustement à plusieurs mois de prison ? Combien ont été
menacés personnellement, tant sur leur vie que sur leur patrimoine
?

Tout est-il
oublié aujourd’hui ? La rancune n’est pas un défaut répandu
parmi les ‘anciens’ opposants djiboutiens qui, moyennant quelques avantages
personnels, ont oublié toutes les misères qu’ils ont subies
dans le passé.

Ont-ils fait
le bon choix ? La dictature de Guelleh a-t-elle un avenir à court/moyen
terme ? C’est la question que l’on peut se poser en raison du nouvel élan
judiciaire qui a été impulsé par les juges Parlos et
maintenant Sophie Clément.

Parmi ces
hauts personnages, quels sont ceux qui ne connaitraient pas la vérité
sur les commanditaires et les exécuteurs de l’attentat du Café
de Paris et du meurtre du Juge Borrel : Moumin Bahdon, le Ministre de la Justice
de l’époque, par exemple ?

C’est bien
la complicité du silence qui semble présider à ces grandes
retrouvailles officielles, qui ont certainement été précédées
de négociations âpres et de compromis délicats.

Et qui va
payer ? Le peuple, pardi ! Pauvre peuple, il avait confiance en
ses opposants pour promouvoir un nouvel ordre économique, social et
judiciaire. Une nouvelle fois, il s’est fait ‘avoir’ par des leaders désormais
‘fluctuants et réductibles’.