15/01/03 (B180/2) La situation précise des prisonniers politiques encore incarcérés. Notre appel a été entendu et un lecteur anonyme nous transmet des informations précises sur la situation des prisonniers politiques …

Puisque vous suivez attentivement
la situation, je suis heureux de vous apporter des informations sur les prisonniers
politiques de la F N P, qui avaient été incarcérés
dans la sinistre prison de GABODE.

Je puis vous assurer qu’ils n’oublieront jamais votre votre soutien sans faille
ni votre collaboration durant leur emprisonnement et toutes les actions que
vous avez menées sur votre site.

 

J’adresse les mêmes
remerciements, en leur nom, au Président du M R D (
Mouvement pour le Renouveau Démocratique ex PRD) Mr DAHER AHMED FARAH
dit DAF car il a rappelé, chaque semaine, les conditions de détention
et leur sort à l´opinion nationale et internationale à
travail dans le célèbre Journal LE RENOUVEAU.

Voici la situation précise
:

Décédé
:

le général Yacin Yabeh est décédé le 18
/07/2002 comme vous le saviez

Incarcérés
:

les commandants :
AHMED ADEN FADAN DIT AHMED NASSER et
DAHER AHMED HASSAN DIT DAHER DEREH

Le capitaine :
HOUSSEIN GUEDAN

Le sous-lieutenant :
DOUALEH EGUEH OFFFLEH
NASRI ELMI MAIRANEH

Les caporaux-chefs
:

ADEN ALI GUEDI
MOHAMED MOUSSA GUEDI

Au total cinq officiers
et deux soldats sont toujours dans la sinistre prison de GABODE.

Libérés
:
Quatre officiers ont terminé leur peine, le premier jour du mois béni
RAMADAN soit le 6 novembre 2002. Ils ont retrouvé leur liberté
totale sans aucune faveur, ni intervention de qui que ce soit sauf celle du
bon DIEU et de ceux qu les ont soutenus tout au long de leur incarcération,
en particulier les responsables de l’ARDHD, il s´agit :

HOUSSEIN FARAH RAGUEH
DIT NALLEH
MOUSTAPHA KAIREH DARAR
ACKIR HASSAN MAIREH DIT ACKIR
ABDOURAHIM MOHAMOUD HERSI

Liberté provisoire
:

Le Colonel GOD est en liberté provisoire depuis le mois d’août
2002 et jusqu’à nos jours il attend sa condamnation. Il a obtenu, une
seule fois, l’autorisation exceptionnelle de se rendre au SOMALILAND. Actuellement,
il se trouve à Djibouti ville sans travail. Son bureau (Western Union)
a été fermé par le régime juste après son
arrestation.

Le commandant FAHTI a
été libéré provisoirement au mois de juillet 2001,
et aujourd´hui il a repris sa fonction de Commandant de Police. Il a
été reversé dans son ancien service (pompier port) pendant
la campagne législative. Cela n´étonne personne, car il
est très proche de notre DICTATEUR soit-disant Président de
notre République.

Je vous signale par ailleurs
qu’une personne qui devait se présenter pour être jugée
par la Cour criminelle au cours du mois de janvier 03, vient d´être
réintégrée dans son ancien service.

Décidément
on aura tout vu avec ce régime.

Vos commentaires sur ce
sujet seront très appréciés, comme toujours (presque
!).

En raison de la situation
anti-démocratique à Djibouti, je suis contraint de garder l´anonymat.