04/03/03 (B187) Les plaintes d’Alhoumekani sont instruites par la Justice française. Un député djiboutien M Ali Mohamed Awad dit Roubah, en voyage à Paris, pourrait être entendu très rapidement pas la Justice (Bouh Warsama)


Un Député djiboutien M Ali Mohamed Awad dit Roubah, en voyage
à Paris, pourrait être entendu par le Juge d’instruction
chargé du dossier suite au dépôt de plainte par M Mohamed
Saleh Alhoumékani pour tentative de subornation de témoin dans
l’Affaire criminelle de la disparition du Juge Bernard Borrel.

Ali Roubah est une «
vieille relation » dont j’ai fait la connaissance en 1987 et que
j’ai revu avec grand plaisir en janvier 1996 à Djibouti. Il ne
m’a jamais proposé d’entrer dans un quelconque « jeu
de corruption » ou de « détournement partiel des budgets
» dont j’avais la charge.

Tous les travaux qui lui
furent confiés alors dans le cadre de ses activités de chef
d’entreprise de bâtiment l’étaient suivant le sacro
saint principe de la négociation préalable des tarifs et des
devis respectant ainsi par tradition les «us et coutumes» ancestrales,
saines pratiques de tout commerce entre Africains, moyens Orientaux et tout
particulièrement Arabes.

Si certains ont accepté
et acceptent encore de nos jours de déserter certaines valeurs en entrant
dans un jeu aux effets pervers, bassement lucratif et d’intérêt
exclusivement personnel, entre autres en matière de choix de transport
de passagers par voie aérienne civile favorisant ainsi pour «d’obscures
raisons » et délibérément une paraît-il Compagnie
aérienne locale malgré les risques encourus et les tarifs prohibitifs
(pour cause) qu’elle pratique par rapport à la concurrence bien
mieux placée notamment celle d’Air France, qu’ils sachent
qu’une plainte spécifique est en cours de dépôt auprès
du Tribunal de Paris et que dans le cadre de l’instruction contre X,
avec constitution de partie civile, qui va suivre la ou les personnes concernées
pourraient fort bien se trouver convoquées incessamment sous peu et
« manu militari »…… devant la « Justice compétente
», pas à Djibouti mais à Paris.

Entre autres arguments,
le respect de la morale publique cela existe encore de nos jours. A bon entendeur
salut !.

Ceci étant dit,
j’ai eu la grande surprise de croiser de manière fugitive et tout
fait accidentelle Ali Roubah, il y a de cela quelques jours dans l’une
des grandes artères parisiennes.

Sortant d’un cabinet
d’avocat quelques heures plus tôt où je fus amené
à consulter le contenu de certaines plaintes et des pièces jointes,
je m’étonne qu’Ali Roubah puisse prendre un tel risque que
de venir à Paris car ce n’est pas trahir le secret d’un dossier
en cours d’instruction que d’affirmer que M Mohamed Saleh Alhoumékani
a déposé une plainte nominative contre lui, preuves à
l’appui, pour « Tentative de subornation de témoin »
dans l’affaire criminelle de la disparition du Juge Bernard Borrel.

L’affaire est bien
plus grave qu’elle ne pourrait y paraître a priori pour quelques-uns
car il semblerait bien que le doyen des Juges d’Instruction au Palais
de Justice de Paris, qui a réceptionné cette plainte comme bien
d’autres, y ait porté une attention tout particulière et
fasse diligence.

Autre remarque, Ismaël
Omar Guelleh comme tant d’autres à Djibouti … bénéficie
de la double nationalité djiboutienne et française.

En conséquence
de quoi, comme Français, quand bien même ne seraient-ils que
de passage sur le territoire de la République française mais
fréquentant de manière assidue soit le Georges V soit le Ritz
ou un quelconque autre Palace parisien, ils sont donc assujettis aux mêmes
lois que tout citoyen français !.

Y aurait-il de «
bonnes surprises » à prévoir en matière d’application
des mêmes Droits et de la même Justice française pour tous
!.

Bouh
Warsama