13/03/03 (B188) Mohamed Alhoumekani et Ali Iftin étaient convoqués chez la juge française au sujet des plaintes qu’ils ont déposées. Sans trahir le secret de l’instruction, l’affaire pourrait révéler bien des surprises à certains proches de Guelleh. Pour quelles raisons, la fille de Guelleh était-elle postée aux abords du Palais de justice de Paris ?

Mohamed Alhoumekani et
Ali Aiftin étaient convoqués hier mercredi 12 mars au Palais
de Justice de Paris dans un double cadre :

– l’affaire du meurtre
du juge français Bernard Borrel

– les plaintes qu’ils
ont deposées contre les membres de l’équipe d’IOG.

D’après certaines
rumeurs, il pourrait se confirmer que la Justice française connaitrait
l’existence des sites du GED et de l’ARDHD et qu’elle suivrait l’actualité
djiboutienne. Personnellement nous en sommes trés flattés, mais
il n’y a rien d’extraordinaire dans cela …si ce n’est de saluer les magistrats
qui sont responsables et qui s’informent auprès de différentes
sources disponibles.

La Loi nous interdit de
trahir le secret de l’instruction. Simplement nous pouvons dire que la Juge
française a pris le dossier à coeur. Elle semble conduire l’instruction
en profondeur, ce qui ne devrait probablement pas être du goût
de Guelleh, ni de certains de ses proches, mouillés(?) jusqu’au coup
dans le meurtre du juge français et dans des tentatives de subornation
de témoin.

L’enquête pourrait,
parait-il, dépasser le cadre des affaires citées ci-dessus et
remonter même (nous l’imaginons) plus loin dans le temps sur d’autres
affaires où il y aurait eu des victimes françaises.

Le Procureur Djama sera-t-il
inquiété ? Sera-t-il le seul ?

Voilà bien des
questions auxquelles nous sommes incapables d’apporter des réponses.
Certains évoqueraient une mise en cause possible d’Ali Mohamed Awad dit
Roubah et d’Adel Mohamed Abdallah dit Zabidi, (l’homme aux multiples nationalités),
mais rien ne permet
de l’affirmer à ce stade.

Que
faisait la fille de Guelleh aux abords du Palais de Justice à la même
heure ? (En mission pour son père ou pour la SDS ?)

Des témoins ont
remarqué que la fille de Guelleh faisait (dirons-nous) de l’observation
active aux abords du Palais. S’apercevant qu’elle était reconnue, elle
s’est vite enfuie dans sa voiture (Peugeot avec plaque CD), mais le témoin a pu la photographier.

14/03/03

Coïncidence ou
mission d’Etat ?

La fille d’IOG surveillait
les abords du Palais de Justice, le jour où M. Mohamed Alhoumekani,
Ali Iftin et Bernard Nicolas, étaient entendus par la Justice française
dans le cadre des plaintes qu’ils ont déposée pour subornation
de témoins dans l’affaire Borrel.

Découverte, elle
s’enfuit dans une Peugeot grise immatriculée en Corps Diplomatique
… après avoir été photographiée par l’un des
témoins.