10/05/03 (B197) Ca y est ! IOG change de style et il se prend maintenant pour le « Petit père du Peuple ». Regardez ce nouveau chef d’oeuvre plublié par l’ADI. Une bande dessinée : une journée près de Guelleh, d’après les archives photographiques de l’ADI.

 

IOG
: l’entêtement
jusqu’à l’absurde ?

Guelleh :

« OUI,
mon bilan pour Djibouti est globalement positif
et je le prouve ! »

« NON,
je ne libèrerai pas DAF,
même si vous me le demandez ! »

« ET
TOUS CEUX qui me contrediront, iront désormais le réjoindre
dans les WC de Gabode »

Désormais, Guelleh
lève le poing vers le Ciel !
Est-ce un geste signifiant qui ne tromperait pas un psychologue, Docteur
Freud ?

Ce qui est certain, c’est
qu’IOG se renferme dans ses certitudes, dans ses aberrations et dans ses erreurs.
Il se croit investi de l’autorité absolue et l’unique dépositaire
de la vérité : mais c’est toujours la sienne et son propre intérêt,
malheureusement pour les Djiboutiens, qui ne se sentent plus du tout concernés
par son discours victorieux.

Une simple analyse de
la situation à Djibouti montre le gouffre entre les propos triomphalistes
du génie et la réalité au quotidien.

Pour un observateur averti,
cela pourrait-il sentir le début de la chute !

En tout cas, nous adressons
un grand merci à l’ADI qui (imprudente quant à la qualité des photos qu’elle laisse diffuser) nous permet, au fil des jours,
de constituer une remarquable phototèque inédite et de vous
offrir une rétrospective sur les différentes facettes du dictateur.

Le thème
de cette semaine :
une journée avec IOG
(réalisée uniquement avec les documents qui ont été publiés
par l’ADI)

ou l’homme éternellement stressé, souvent épuisé et toujours très inquiet pour sa sécurité personnelle !


Exceptionnellement
la journée commence bien ! Pour une fois, il n’a pas fait de cauchemar.
Le ventre généreux, pointé vers l’avant, il accueille, de façon chaleureuse,
son premier interlocuteur.
Mais
IOG, redevient vite le dictateur qu’il n’a jamais cessé d’être ! Il
commence à menacer tous azimuths en levant le poing, à la manière de … ?.

IOG,
tout à coup, est inquiet. Il a entendu du bruit derrière lui. Mais
que fait son service de protection rapprochée ?

Il vit dans la terreur qu’un opposant puisse vouloir l’assassiner
par derrière et par surprise ?

Et sur les
assassinats par surprise, il en connaît un rayon …. !

Tout
cela l’a épuisé. Dans un dernier geste, plein de lassitude, il croit bénir
une foule nombreuse. Mais il est seul. S’en rend-il encore compte ? Il
y a bien longtemps que le Peuple ne s’attarde plus à l’écouter !

Son
entourage est désormais réduit à quelques proches dont il finance généreusement
la loyauté relative !

Maintenant
IOG s’ennuie et il va s’endormir en pleine réunion électorale.

Tout cela le
barbe, au fond.

Il préfère le
confort douillet de sa résidence d’Haramous, le seul endroit où il se
sente vraiment en sécurité.

Dans un
dernier effort, il essaye encore de garder les yeux ouverts, mais il
est épuisé. Sa tête est vide.

Il vous
regarde encore, mais il ne vous voit plus vraiment.

Bonne nuit
les petits et à demain pour de nouvelles menaces contre le Peuple…
et de nouvelles violations des Droits de l’Homme