20/05/03 (B198) DAALO bat de l’aile. 8 jours d’arrêt des vols. (Bouh Warsama)

Note de l’ARDHD
Quand on pense que l’Armée française faisait voler ses militaires
sur cette Compagnie, pour faire des économies et pour plaire à
Guelleh !

 

Surprise désagréable
pour les clients forcés de Daallo Sarl lorsqu’ils se sont présentés
dimanche 18 mai à l’Aéroport international de Djibouti pour
apprendre que la société My Travel avait suspendu ses vols
pour une durée minimale de 8 jours.

Dans divers articles précédents
nous avions attiré l’attention des passagers et des autorités
compétentes sur la situation nébuleuse de la Sarl Daallo qui
s’est attribuée le titre usurpé de Compagnie aérienne
bien que ne répondant nullement aux critères internationaux
imposés dans ce domaine particulier.

C’est en faisant usage
de subterfuges, exerçant des pressions sur la Direction Générale
de l’Aviation Civile djiboutienne, que Mme Kadra Odette Haïd (et ses
frères) avec la caution d’Ismaël Omar Guelleh qui y a quelques
intérêts ont trompé la DGAC française, l’UE et
tous les pays sur lesquels la Sarl Daallo entretient une agence sous cette
étiquette usurpée.

Par évidence, nous
sommes intimement persuadés que l’autorité militaire, commandant
le 4ème Bureau des FFDJ a, comme elle l’a toujours fait par le passé,
la même volonté clairement exprimée d’effectuer ses choix
à partir du meilleur rapport  » qualité-prix  » pour
faire réaliser les prestations de transport aérien civil au
profit des membres des FFDJ qui sont de son exclusive compétence et
responsabilité tout en ayant les meilleures garanties en matière
de Sécurité lors desdits transports.

Nous sommes attachés
à l’aspect entretien des aéronefs sur lequel il convient d’être
très vigilants car Daallo ne dispose pas d’Ateliers de contrôle
et d’entretien à Djibouti ou ailleurs, (pour cause, elle n’exploite
en son nom aucun aéronef ce qui confirme qu’elle ne saurait se prévaloir
de ce fait du titre de Compagnie aérienne).

Un nouvel élément
vient de survenir avec la désagréable surprise pour les clients
forcés de prendre leur billet chez Daallo Sarl lorsqu’ils se sont présentés
dimanche 18 mai à l’Aéroport international de Djibouti pour
apprendre que la société My Travel avait pris la décision
de suspendre ses vols pour une durée minimale de 8 jours et qui semblerait
bien être définitive.

Nous comprenons parfaitement
le courroux des clients, rien n’est plus désagréable que de
supporter les errements des autres ; en l’occurrence ceux de la Sarl Daallo
qui confirme là encore le fait indéniable qu’elle n’exploite
pas ces avions en son nom d’où son obligation de se plier aux décisions
de l’exploitant en titre.

Plusieurs questions
nous viennent à l’esprit :

 » Le fait que
My Travel ait suspendu ses vols ne serait-ce pas la conséquence des
diverses enquêtes menées sur le plan international concernant
la Sarl Daallo et qui sembleraient avoir mis à jour l’utilisation,
à l’insu de My Travel, de ses aéronefs pour le transport de
drogues et autres matières interdites, notamment par l’usage de la
valise diplomatique djiboutienne, entre Djibouti et diverses destinations
en Europe ?,

 » Le fait que
My Travel ait suspendu ses vols ne serait-ce pas lié au fait que des
 » dossiers confidentiels  » auraient pu être fournis ces jours
derniers au Foreign Office et aux autorités américaines concernant
l’ensemble de  » l’œuvre  » d’Ismaël Omar Guelleh, de Kadra
Haïd et de ses frères quant à l’utilisation particulière
qui est faite de la Sarl Daallo et de la Valise diplomatique djiboutienne
mais aussi d’une forte odeur de liens avec les réseaux affiliés
au miroir aux alouettes que constitue Al Quaïda ?,

D’autre part et d’après
des enseignements confirmés, aisément vérifiables et
que nous publions, la Sarl Daallo ne serait pas à considérer
comme un  » bon payeur  » dans les milieux de l’aéronautique
internationale.

Les motivations qui ont
incité successivement et par le passé Luxor et Air Holland à
rompre les contrats de mise à disposition leurs avions à la
Sarl Daallo furent d’une part des retards incessants de paiement puis des
refus d’honorer les factures que ces Compagnies aériennes présentaient
dans le cadre des contrats passés entre les parties.

My Travel, aurait eu,
elle aussi et récemment des problèmes de cet ordre avec la Sarl
Daallo. Problèmes qui ne seraient pas résolus à ce jour.

On constate, là
encore, que cette Sarl s’est mise en marge et qu’elle aura de grandes difficultés
pour l’avenir à trouver une Compagnie aérienne de niveau international
pour qui elle pourrait vendre des billets de transport aérien.

Son absence de fiabilité
financière et de sérieux, notons qu’elle n’a pas pris en charge
sa clientèle dimanche 18 mai pourtant munie de billets qu’elle a établis
et commercialisés sous son nom, risquerait de mettre en jeu son existence
à très court terme car toutes les portes de l’aéronautique
sembleraient se fermer devant elle et ce pour diverses raisons et recommandations.

Pour en revenir aux risques
d’attentat et contrairement à ce qui a pu en être dit officiellement,
à notre connaissance il y a bien moins de risque à Djibouti
que dans d’autres pays de la Corne Est de l’Afrique.

La raison en est l’implication
de longue date d’Ismaël Omar Guelleh et d’autres  » personnages  »
djiboutiens de premier plan aux cotés des réseaux affiliés
à Al Quaïda.
IOG a tout intérêt à  » entretenir cette psychose
d’attentat  » qui ne peut que lui rapporter des Aides financières
complémentaires et des dividendes à titre personnel tout en
évitant qu’un attentat aux graves conséquences ne soit perpétré
sur le territoire de la République de Djibouti.

Si un tel attentat devait
être perpétré à Djibouti, il en serait informé
en préalable ; actuellement il s’atèle à tenter de couper
les  » fils d’Ariane  » qui le relient aux fondamentalistes musulmans.

Attendons-nous à
quelques nouveaux décès inexpliqués à Djibouti
dans les semaines à venir.

Il se doit donc et par
priorité d’éviter que les intérêts US, moyens et
personnels, ne soient touchés car dans ce cas il serait confronté
à des  » services spéciaux  » qui iraient très
loin dans leurs investigations (elles disposeraient de preuves irréfutables
sur les liens d’IOG) allant jusqu’à mettre à jour officiellement
ses collusions passées ( dont il tente de gommer les traces) avec les
réseaux fondamentalistes de Mogadiscio et…. d’ailleurs et dont
certains  » services étrangers  » ont toujours été
tenus informés mais se sont bien gardés d’agir ; pourquoi ?.

Daallo Sarl, encore une
affaire à suivre et comme l’on dit  » ceci ne sent pas la rose
ou le parfum de chez Chanel  » !, de plus Ismaël Omar Guelleh ne
peut pas mettre son Boeing présidentiel au service des populations
djiboutiennes.

Les bagages sont prêts,
les pleins sont faits, reste la Visite Avant Vol quant au plan de vol …
pas de problème dans ce domaine, il lui reste encore quelques supposés
amis … qui faciliteront son départ du pays pour autant qu’ils
soient assurés qu’il tentera de se faire oublier dans sa retraite dorée
mais qu’il se taise surtout.

D’une manière oui
d’une autre il se taira mais Il n’est pas certain qu’il puisse profiter très
longtemps des sommes colossales qu’il a amassées sur le dos des populations
djiboutiennes.

La torpeur chloroformisée
des après midi à Djibouti n’est qu’apparente ; le peuple prépare
ses  » balais  » alors que la citoyenne française Odette Haïd,
qui n’a eu aucun problème pour trouver un avion, se prélasse
avec vingt cinq de ses  » cocottes  » dans les palaces parisiens.

Rien d’important ne
se passe à Djibouti.


Bouh Warsama