28/05/03 (B199) Comparution du président du MRD devant la justice iogienne et très importante manifestation nationale pour la libération de DAF. (MRD de Belgique)

Jamais la République
de Djibouti n’a connu en ce mercredi 28 mai 2003, une aussi grandissime manifestation,
organisée par la société civile pour l’obtention immédiate
et inconditionnelle, de la libération de Daher Ahmed Farah(Président
du MRD à Djibouti).

Tant les organisations
formelles qu’informelles, ont piloté " les cortèges de
mécontentement populaire " pour sillonner les ladres routes de
la capitale et y déverser ce que le peuple considère aujourd’hui,
comme étant " le niveau paroxystique d’un ras-le-bol djiboutien
".

Les banderoles ont scandé
des messages clairs et ciblés, les mille et une bouches altérées
de liberté d’expression, ont brisé le silence, pour dire Non
à l’arbitraire, Non à la mise à la touche des droits
humains et, Non à l’oppression des journalistes ou des " historiens
de l’instant "( pour rendre hommage à l’auteur originel de l’expression,
tant préférée par notre cher Ministre de la Communication
" absente " et de la Culture " manquante ", S.E Rifki
Abdoulkader, alias fi fi la joie pour les intimes).

De concert avec les leaders
de tout acabit d’organisations, les jeunes ont fourmillé de partout
pour se faire entendre et participer au mouvement populaire. Ils ont fait
trembler la terre par le tohu-bohu véhiculé grâce à
leur énergie juvénile, leur fièvre de colère et,
leur désarroi à l’égard d’un avenir incertain !!!

Un jeune " pudéen
" (du PUD) nous a expédié par courrier électronique
ses échanges effarouchés, avec un journaliste étranger
et, dont ces quelques phrases nous ont parus dépourvues de toute futilité
pour les mettre en valeur :

" aujourd’hui
c’est notre grand frère DAF, demain, ça sera notre tour…

…les jeunes de
mon âge savent très bien que Djibouti est foutu, surtout si les
gens qui sont actuellement au pouvoir, continuent à le diriger.

…mais qu’au moins,
on ait le droit de dire ce qu’on pense pacifiquement…car c’est tout ce
qui nous reste !!! ".

Bien sûr, nous n’allons
pas faire de commentaire pour ne pas influencer le lecteur et lui permettre
d’en ériger l’analyse qui s’y prête. En revanche, nous signalons
à la communauté internationale que, comme à l’accoutumée,
la ville de Djibouti, fut aujourd’hui inondée de policiers en "
kimono de commandos " connus sous l’appellation de FAR (Forces d’Actions
Rapides) qui, contre leur propre gré, reçurent l’ordre de bastonner
le peuple, utilisant tous les outils de répressions nécessaires,
pour faire revenir l’accalmie.

Cette technique, dont
le maître mot est, " frappez vite et fort, pour transformer la
ville en désert urbain ! ", appartient indéniablement à
l’actuel homme fort du régime. C’est ainsi que l’on rend à Jules
ce qui est à César ! Et, l’exemple le plus récent, demeure
encore gravé dans la mémoire des étudiants djiboutiens,
lors des dernières manifestations.

Une chose est sûre
! c’est que les djiboutiens commencent à gerber les aliments de la
dictature dont ils furent gavés.

Ce matin, IOG a reçu
non pas un message de félicitation comme il est de règle dans
ce pays mais, une " claque populaire" porteuse d’un massage d’une
autre dimension. N’est ce pas, qui sème le vent récolte la tempête
?

Enfin, le comité
du MRD/section Belgique, exprime sa gratitude la plus profonde à toute
la population djiboutienne pour son immense mobilisation ainsi, qu’à
toutes les organisations internationales qui ont eu l’amabilité soutenir
sa cause. De toute évidence, DAF est reconduit à sa cellule
13 pour des raisons de sécurité dit-on et ce, de peur que le
sophiste(nom donné au général Zakaria par IOG), l’élimine
physiquement. C’est en tout cas l’une des dernières farces d’Ismo…
Il écope pour l’heure, 4 mois de prison ferme et 500 000 fd d’amendes.

Aussi, la poire est désormais
coupée en deux, en ce sens que Eux (le peuple djiboutien) vont poursuivre
leurs efforts sur place et, Nous (le MRD/section Belgique) allons s’occuper
à dénoncer et à partager les informations avec la communauté
internationale, comme pour dévoiler la face cachée des détenteurs
actuels du pouvoir.