06/06/03 (B200) Le responsable de l’AFP à Djibouti, toujours à la pointe du progrès ! Dans sa dernière dépêche et avec un jour de retard, il signalait la libération de DAF en affirmant que le procureur ‘Grandes oreilles’ ne s’y était pas opposé … Une bavure de plus ?

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Note de l’ARDHD

L’AFP, dont nous ne mettons pas en cause la crédibilité ni le
rôle, devrait se pencher sur les problèmes que lui posent et
que pourraient lui poser son représentant à Djibouti, membre,
par ailleurs, de la mafia locale au pouvoir …

Affirmer que le Procureur abusif, Djama Souleiman, ne s’était pas opposé
à la remise en liberté de DAF, était probablement une
information non vérifiée, qui ne peut que nuire à la
crédibilité générale de l’AFP.

Le lendemain, le Procureur
démentait ces propos et renvoyait DAF à Gabode, mais le correspondant de l’AFP a oublié de faire une dépêche sur le sujet. La mémoire va certainement lui revenir.

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Extrait AFP

Liberté provisoire
pour le directeur du journal Le Renouveau

DJIBOUTI, 4 juin (AFP)
– Le directeur du journal Le Renouveau, Daher Ahmed Farah, président
d’un parti d’opposition djiboutien, le Mouvement pour le Renouveau Démocratique
et le Développement (MRDD), a été mis en liberté
provisoire mardi soir, a-t-on appris mercredi auprès du Parquet de
Djibouti.

Poursuivi pour « diffamation »
à l’encontre du chef d’état-major de l’armée djiboutienne,
il avait été condamné fin mars à une peine de
six mois de prison avec sursis, réduite à quatre mois en appel
le 28 mai, et était détenu depuis le 20 avril.

« Le juge Habiba Hachem
chargée d’instruire un nouveau procès pour diffamation à
l’encontre du prévenu Daher Ahmed Farah a accepté une demande
de remise en liberté provisoire déposée par ce dernier,
et le procureur de la république Djama Souleiman Ali ne s’est pas opposé »,
a-t-on indiqué au Parquet.

Daher Ahmed Farah est
poursuivi à la suite de plaintes du ministère de la Défense
et du chef d’état-major, le général Zakaria Cheikh Ibrahim,
pour des articles dénonçant la mise à la retraite d’office
de quatre militaires soupçonnés, selon Le Renouveau, de sympathie
pour l’opposition.

L’organisation Reporters
sans frontières (RSF) était récemment intervenue en faveur
du directeur du Renouveau, demandant sa mise en liberté et faisant
valoir qu’il n’a fait qu’exercer son droit à informer l’opinion publique.