17/09/03 (B212) Poursuite des opérations de contrôle d’identité à Djibouti (AFP Djibouti)

DJIBOUTI, 17 sept (AFP)
– La police djiboutienne a poursuivi ses opérations de contrôle
d’identité mercredi, deux jours après la fin de l’ultimatum
donné aux clandestins pour quitter le pays, a constaté un journaliste
de l’AFP.

Depuis fin juillet, date
de lancement de l’ultimatum, environ 75.000 personnes ont quitté Djibouti,
selon le dernier chiffre publié mercredi par le ministère de
l’Intérieur.

Des policiers, en uniforme
ou en tenue civile, ont procédé mercredi à des contrôles
dans le centre commercial de Djibouti, près du port ou encore sur des
plages qui sont squattées la nuit par des clandestins.

Selon le ministère
de l’Intérieur, environ 350 personnes en situation irrégulière
ont été arrêtées mardi sur l’ensemble du territoire.
La plupart d’entre elles sont de nationalité éthiopienne ou
somalienne.

Une cinquantaine de clandestins
attendaient mercredi à la gare de Djibouti pour prendre le prochain
train pour l’Ethiopie, a constaté un journaliste de l’AFP.

"1.500 personnes
ont décidé en outre de quitter le camp d’Aour-Aoussa (à
une centaine de kilomètres au sud de Djibouti-ville) pour prendre le
train à destination de l’Ethiopie", a déclaré à
l’AFP Abdel-Nasser Cheikh, conseiller du ministre de l’Intérieur pour
les questions de sécurité.

Les autorités djiboutiennes
ont renoncé à organiser des fouilles dans les maisons à
la recherche de clandestins, dans la mesure où 90%, selon elles, des
ressortissants étrangers en situation irrégulière ont
quitté Djibouti.