28/10/03 (B218) Les Djiboutiens, et la propriété intellectuelle, une difficile cohabitation. (Lecteur)

Une visite hasardeuse
sur un site, nous a interpellé. Que contient ce dernier ?

Une association, et des
écrits, rien d’anormal.

Cette association semble
vouloir défendre les intérêts des enfants de la communauté
djiboutienne et somalienne de la ville d’Ottawa.

Entre autre, elle souhaite
être représentée dans les conseils scolaires, organismes
qui administrent les écoles.

C’est un projet ambitieux
qu’il paraît souhaitable de soutenir, d’autant plus que de nombreuses
familles comptent généralement un ou plusieurs enfants.

Malheureusement, quelques
détails viennent ternir cette supposée ambition. En effet, en
grattant un peu plus leur site, on s’aperçoit que le « copier-coller
» constitue son principal fond de commerce.

Pour vous en donner un
exemple, nous avons trouvé la copie d’un article qui a été
publié sur l’ARDHD et qui a été repris intégralement
sans citer la source.

https:/old.ardhd.org/affinfo.asp?articleID=2286

Pour preuve, on retrouve
le même article sous une autre forme, à l’adresse suivante :

Il y a quand même
des différences,

– la photo, sur laquelle
on a effacé (volontairement ?) les références légales
de son auteur, détenteur des droits d’usage,

– le bas de l’article,
auquel on a ajouté une adresse : celle de l’association DJIBSOM,
mais en omettant (volontairement ?) les références de l’auteur.

Cette méthode de
« copier-coller » est inquiétante à plus d’un titre
:

Premièrement, l’intégration
au Canada des membres de l’Association DJIBSOM ou en tout cas ses dirigeants,
tarde à venir.

Le vol, le piratage,
ou l’utilisation non autorisée de documents, de photos, d’ouvrages
… sans l’accord de leur propriétaire sont passibles de
peines pouvant aller jusqu’à la prison ! Le minimum étant
de citer ses sources …

Deuxièmement, en
utilisant de façon constante, les documents des autres, les membres
de DJIBSOM étalent-ils une certaine incompétence ?

Autrement dit, ils s’économisent
la lourde tâche de rédiger leurs propres articles.

Compte tenu de ces deux
remarques, nous ne pouvons que nous interroger sur l’efficacité
réelle de DJIBSOM. Comment pourrait-elle défendre efficacement
les intérêts de nos enfants, si ses décideurs étaient
dans l’incapacité de rédiger quoi que soit, sinon que de
pratiquer abusivement le « copier-coller ».

Et pour finir, ils ignorent
totalement les lois protégeant le copyright et le droit des auteurs.

La perte de crédibilité
constatée de nos jours, pourrait-elle se confirmer au fil des temps,
à moins que l’association ne réagisse de toute urgence
et qu’elle décide de publier sa propre production, de préférence
à celle des autres et qu’au minimu, elle cite ses sources.

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Note de l’ARDHD

C’est l’avis d’un lecteur. Afin que chacun puisse consulter le site et se
faire sa propre opinion, nous vous donnons l’URL :