21/11/03 (B222) Une enquête peut-être fatal (Libération sous la plume d’Armelle Thoraval)

L’une des hypothèses
de l’avocat de la famille du juge Borrel tourne autour de l’attentat commis
en 1990 au Café de Paris, à Djibouti. L’enfant d’un militaire
français avait trouvé la mort dans cet attentat. Saisi de l’instruction
à Paris, le juge Roger Le Loire avait demandé à Bernard
Borrel, conseiller du ministre de la Justice djiboutien, de l’aider (dans
certaines de ses investigations). L’intégralité des pièces
relatives à cet attentat a été versée dans le
dossier de la juge d’instruction Sophie Clément.

Un ancien membre de la
garde présidentielle djiboutienne avait, par ailleurs, assuré
avoir été témoin des menaces pesant sur Bernard Borrel,
considéré, semble-t-il, comme un juge fouineur.

Les éléments
détenus par le ministère de la Défense pourraient donc
apporter des éclaircissements : au nombre des douze documents réclamés,
figureraient des notes de la DGSE, les services secrets ayant travaillé
sur l’attentat et sur le rôle de Bernard Borrel.