18/12/03 (B225) Pour la première année depuis 1992, la communauté djiboutienne de France, n’a pas organisé de rassemblement devant l’Ambassade de Djibouti de Paris, en hommage aux victimes du Massacre d’Arriba et en signe de protestation contre le régime sanguinaire de Guelleh (selon les informations reçues à ce jour). Un tournant pour l’opposition ? En revanche, un rassemblement a été organisé à Bruxelles à l’appel du FDP.

France :

Nous avons été
surpris et navré de constater que la Communauté djiboutienne
de France n’avait par organisé le traditionnel rassemblement devant
l’Ambassade de Djibouti, le 18 décembre, en hommage aux Victimes du
Massacre d’Arriba.

Notre Association avait
initiée ce mouvement dès 1992 et elle l’avait organisée
pendant plusieurs années. Ensuite la Communauté djiboutienne
avait repris le relais et avait pris en main l’organisation du rassemblement.

On ne peut que s’étonner
que rien n’ait été fait (selon les informations dont nous disposons
actuellement) pour poursuivre ce mouvement, qui était un symbole fort
de la lutte contre la dictature.

Légitimement, chacun
pourra s’interroger sur les raisons qui ont motivé le désengagement
des opposants djiboutiens de France. Ont-ils abandonné le mouvement
de contestation de la légitimité de Guelleh et de dénonciation
de tous les crimes commis ?

Cela laisse malheureusement
la porte ouverte à de nombreuses questions et à des interprétations
inquiétantes sur des rapprochements contre nature. En suarons-nous
plus dans les jours qui viennent ?

Belgique :

En revanche, la Communauté
djiboutienne de Belgique avait appelé à un rassemblement multi-ethnique
à Bruxelles. Nous allons publier rapidement le compte-rendu.