12/02/04 (B233) En réponse à l’appel qui avait été lancé hier par l’un de nos lecteurs, pour obtenir des informations sur le colloque qui s’est tenu récemment à l’Assemblée nationale française au sujet de Djibouti, un autre lecteur nous a adressé son compte-rendu et ses impressions. Nous le remercions vivement.

Il se trouve que j’étais
présent à ce colloque, pour lequel Alain Leterrier ( Les Nouvelles
d’Addis) ma accordé une invitation. En effet j’avais trouvé
interessant d’ avoir une vue d’ensemble sur cette région, puisqu’à
ma connaissance, c’est la première fois qu’est abordé l’ensemble
de ces sujets en un même lieu.

Malheureusement, la conséquence
en est que le temps des interventions a pris le pas sur les débats
et donc a limité de fait ceux-ci.

En particulier sur Djibouti,
l’interventin de DAF qui a été largement consacrée à
son expérience militante à Djibouti et sur la manière
dont le pouvoir en place vérrouille toute expression qui ne vient pas
du régime, n’a pas été suivi de questions car la pause
repas a interrompue les intervenants du matin.

Dans l’après-midi,Khadamy
a bien tenté de relancer le débat mais le modérateur
(un journaliste de Rfi) a eu beau jeu de dire que l’on était passé
à autre chose. Kadhamy a quand même pu faire valoir que le « Trésor
se trouve bien à la présidence » alors que M. Leymarie avait
dit que la République de Djibouti est un état et donc que tout
l’argent ne va pas forcément dans les poches de ses dirigeants mais
va aussi « au Trésor », répondant indirectement à
l’intervention de la matinée de DAF.

Par ailleurs DAF a indiqué
et cela a été repris par quelques intervenants, le fait que
Djibouti ne respecte pas sa signature (constitution de 92, déclaration
des droits de l’homme, accords successifs avec le Frud,…etc).

A la fin, un représentant
de l’ambassade de Djibouti est intervenu dans un discours creux puis a quitte
la salle dans l’indifférence totale.

Voilà, en résumé, ce que j’ai pu en retenir, sur Djibouti.

P.F.