13/03/04 (B238) Nouveau communiqué de presse du GED qui évoque le Mouvement de Libération nationale.

Communiqué
de Presse

Comme l’ont souligné,
dans un récent communiqué commun, M Mahamoud Idriss Ahmed
président du Gouvernement en Exil de Djibouti ainsi que le vice
président M Abdallah Deberkaleh Ahmed, la situation qui prévaut
depuis de nombreuses années en République de Djibouti
s’est considérablement aggravée ces dernières années
pour nous conduire aujourd’hui à une conjoncture très
préoccupante de catastrophe économique, sociale et politique
sans précédent dans l’histoire de notre pays.

Composante d’un large
Mouvement de Libération qui s’est instauré depuis plus d’une
année dans le pays, l’Armée Djiboutienne de Libération
Nationale – ADLN – est en place ; elle est constituée très majoritairement
d’Officiers, de Sous Officiers, de Militaires du Rang des Forces armées
nationales, des Forces de la Gendarmerie et de la Police Nationales.

Ceux qui ont torturé,
violé et agi dans l’indignité n’ont pas leur place au sein de
l’ADLN qui est l’expression des populations de notre pays pour la restauration
du Respect des Droits des Citoyens et des Citoyennes dans le cadre de notre
Constitution et de nos lois.

Bien que combattu par
tous les moyens par le régime dictatorial d’Ismaël Omar Guelleh
qui est soutenu par quelques brigands opportunistes et de circonstances et
par une  » garde prétorienne  » sanguinaire qu’il finance à
grands renforts d’argent mais en pleine déliquescence, le Mouvement
de Libération Nationale s’est installé dans tous les esprits
des populations djiboutiennes comme dans la fonction publique et constitue
aujourd’hui la seule alternative pour mettre fin au régime despotique
dans notre pays et lui substituer un gouvernement dans un Etat de Droit, respectant
l’humain comme la liberté dont celle d’entreprendre et de faire commerce
dans notre pays.

Un Mouvement de Libération
Nationale qui préserve et élargit les droits acquis par les
investisseurs locaux et étrangers.

La fuite des investisseurs
et des capitaux financiers, y compris ceux qui sont détournés
sur les fonds publics, pour être investis ailleurs constitue l’une des
pierres angulaires sur laquelle le gouvernement tient à lutter efficacement.

Constat est fait depuis
de trop nombreuses années concernant la fuite des capitaux donc des
investisseurs alors qu’il convient bien au contraire de faciliter l’investissement
dans l’outil de travail et par conséquence induite de créer
et de pérenniser l’emploi.

A ceci s’ajoute le combat
que nous devons mener contre les actes xénophobes ponctuels et ordonnés
par le pouvoir en place qui génère un artificiel climat d’insécurité
pour :

– d’une part obtenir des
aides internationales dans le cadre de la sécurité des ressortissants
étrangers,

– d’autre part pour trouver
une justification à tous les actes de répression aveugle ordonnés
par l’Etat pour masquer la réalité et qui ne doit sa survie
que par le marasme économique, social et politique instaurés
qui sont de sa seule et exclusive responsabilité.

Le Gouvernement en
Exil de Djibouti a clairement défini un programme de gouvernement qui
s’appuie sur un véritable partenariat avec les investisseurs locaux
et étrangers du secteur privé.

Ces dispositions passent
inévitablement par :

Le maintien des Droits
actuels des investisseurs créateurs d’emplois,

Elargissement des accords
Etat / Entreprises du secteur privé par l’application de futures dispositions
avantageuses pour les parties en présence et permettant la Formation
professionnelle, l’emploi et le maintien des compétences des salariés
djiboutiens.

Dynamisation des secteurs
économiques – de petite, de moyenne et de grande rentabilité
financière – totalement occultés par l’ignorance coupable de
l’Etat djiboutien actuel. Notre but étant de faciliter la création
d’entreprises – donc d’emplois – dans la région de la capitale mais
surtout dans l’arrière pays afin d’y fixer les populations en y créant
et en développant des activités multiples et variées,
répondant à la demande.

Retour par saisie sur
leurs avoirs et leurs biens au profit des Finances publiques des sommes détournées,
au niveau des Etablissements Publics Industriels et Commerciaux – privatisés
ou non privatisés – par Ismaël Omar Guelleh, Kadra Mahamoud Haïd,
leurs complices et leurs prête noms.

Un Mouvement de Libération
et son Armée Nationale qui protégent les ressortissants et les
intérêts étrangers à Djibouti.

Le Gouvernement en Exil
de Djibouti est fondamentalement attaché aux liens ancestraux qui unissent
les populations djiboutiennes et françaises comme aux autres communautés
étrangères installées sur notre sol national.

L’une des missions essentielles
de l’Armée Djiboutienne de Libération Nationale est de protéger
par tous les moyens en son pouvoir les vies humaines – djiboutiennes et étrangères
– sans différenciation d’appartenance raciale, sociale ou religieuse.

Chaque Commandant militaire
de Région a reçu consigne de veiller strictement à ce
qu’aucun débordement ou acte xénophobe ne soit perpétré
dans son secteur d’affectation et le cas échéant de faire procéder
immédiatement à l’arrestation et à l’incarcération
du ou des coupables pour comparution dans les meilleurs délais devant
un Tribunal compétent.

Investisseurs locaux et
étrangers comme diplomaties étrangères doivent faire
un choix aujourd’hui.

Les éventuels Investisseurs
locaux et étrangers comme les diplomaties étrangères
qui pourraient être tentés de soutenir financièrement
le gouvernement despotique d’Ismaël Omar Guelleh, qui est à l’agonie,
se couperaient des populations djiboutiennes avec les inévitables conséquences
qu’une telle attitude comporterait pour l’avenir.

Le Gouvernement en Exil
de Djibouti souhaite que les diplomaties étrangères, représentées
ou pas sur notre sol national, restent en dehors des évènements
inéluctables qui vont survenir dans les semaines à venir.

Ces évènements
seront exclusivement l’expression des populations djiboutiennes souhaitant
l’instauration d’un régime de bonne gouvernance dans une République
de Droits.

Nous demandons aux autorités
françaises, diplomatiques et militaires, de ne pas tomber dans le piège
tendu par Ismaël Omar Guelleh qui va tenter, comme par le passé,
de faire appliquer des Accords de défense avec la France.

Ces Accords n’auront pas
lieu d’être car ce Mouvement de Libération Nationale est une
« ‘affaire de Djiboutiens et entre les Djiboutiens » aux fins de rétablir
leurs Droits essentiels et les libertés publiques dans leur pays.

En agissant par la voie
de la diplomatie tout en prenant toutes les dispositions nécessaires
sur le plan militaire, y compris au niveau des forces nationales de Gendarmerie
et de Police comme dans la fonction publique, le Gouvernement en Exil de Djibouti
agit préventivement et prend des mesures conservatoires en vue d’éviter
l’émergence d’une révolte imminente des populations de Djibouti.

Eviter les débordements,
procéder à l’arrestation des provocateurs missionnés
par le régime d’Ismaël Omar Guelleh.

Nous avons condamné
ouvertement et sans ambiguïté les pratiques du régime d’Ismaël
Omar Guelleh consistant à créer ponctuellement des situations
de conflits avec les communautés étrangères comme le
fait démontré de sa duplicité par l’envoi de militaires
djiboutiens, travestis en civil, ayant reçu mission de proférer
des insultes anti françaises sous les fenêtres de l’Ambassade
de France à Djibouti.

Comme il l’a fait par
le passé, le gouvernement d’Ismaël Omar Guelleh va réitérer
dans les semaines à venir ses actes de provocations aux fins de tenter
de semer des désordres en envoyant ses  » fomentateurs professionnels
 » de troubles contre les installations et les populations étrangères
à Djibouti.

Quel que pourrait être
le pays visé par de tels actes indignes, s’ils venaient à se
produire et bien que toutes les dispositions aient été prises
pour éviter de tels débordements, le Gouvernement en Exil de
Djibouti donne dès à présent tout pouvoir aux autorités
étrangères militaires et de Gendarmerie aux fins quelles fassent
procéder à l’arrestation immédiate sur place et à
l’incarcération des coupables d’actes de provocation et de xénophobie
à l’encontre de leurs ressortissants ou qui auraient tenté de
porter atteinte directement aux installations qu’ils occupent sur notre territoire
national.

Comme nous l’avons précisé,
les  » fomentateurs professionnels  » de troubles et coupables de
tels actes seraient remis aux autorités militaires de l’Armée
Djiboutienne de Libération Nationale afin d’être traduits dans
les meilleurs délais devant les Tribunaux compétents.

L’heure n’est plus aux
palabres stériles et à la chloroformisation d’une opposition
stérile mais aux actes pour restaurer la démocratie dans notre
pays.

Chaque Djiboutien et Djiboutienne,
Fonctionnaire, Militaire, Gendarme et Policier a l’avenir de sa famille, de
ses enfants et de son pays en mains.

M
Mohamed Saleh Alhoumékani
Porte parole du Gouvernement en Exil de Djibouti