14/03/04 (B238) Dans un article documenté, le GED apporte des éléments crédibles qui pourraient démontrer que l’explosion à Djibouti ne serait par le fait d’un acte de terrorisme … international …

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Note de l’ARDHD
De nombreux observateurs se sont accordés pour estimer que les
attentats commis à Djibouti dans un passé relativement récent
: « Café de Paris », « Historil » et maintenant celui
de la voie ferrée, auraient pu avoir été commandités
par la SDS et par ses dirigeants.

Rien ne nous permet de
valider cette hypothèse, qui n’en conserve pas moins toute sa valeur.
Il est quand même étonnant de constater que lorsqu’IOG se sent
en position difficile, un attentat survient (fort à propos ?) pour
détourner l’attention et pour lui permettre de reprendre un peu d’autorité
sur le dos d’une ethnie ou d’une autre.

Pourra-t-il, si c’était
le cas, (ce que nous ne pouvons pas confirmer) se refaire une santé
avec des moyens aussi misérables et sordides. D’autant plus ignoble, que le monde vit dans la terreur
des attentats : des enfants, des femmes et des hommes en sont les victimes
innocentes …

Il est certain que les Services secrets occidentaux (en particulier
US et Français) sauront rapidement la vérité, s’ils ne
la savent pas déjà …

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Extrait du GED sous la signature d’Ali Iftin

14/03/04
– Ismaël Omar Guelleh tente un premier coup d’esbroufe aux multiples
facettes, par l’intermédiaire d’Hassan Saïd et du Service Djiboutien
de Sécurité (SDS).

par Ali Abdillahi
Iftin.

 » Explosion d’origine
criminelle dans les environs de la Gare ferroviaire de Djibouti  » c’est
par cette phrase sibylline que l’Agence Djiboutienne d’Information a relaté
l’attentat à l’explosif qui s’est produit devant l’Hôpital militaire
français Bouffard entre 23 heures et minuit, le vendredi 12 mars 2004.

D’après nos informations,
l’engin explosif aurait été placé sous les rails, à
une trentaine de mètres de la porte Nord du Centre Hospitalier français
Bouffard alors que la déflagration aurait projeté une portion
de rail de l’autre coté de la route, perçant le toit de la superette
Bonaparte.

Les diplomaties étrangères
présentes sur notre sol n’ont pas été trompées
par cet « Attentat subterfuge » car ils sont parfaitement informés
par leurs Services de Renseignements alors que le Commandement des Forces
Françaises à Djibouti recommandait à juste titre, une
nouvelle fois aux militaires et aux familles, une extrême prudence.

Nous considérons
que les populations djiboutiennes ne nourrissent aucune animosité à
l’encontre des ressortissants français et étrangers vivant sur
notre sol, bien au contraire.

Les Djiboutiens et les
Djiboutiennes sont de nature pacifique et notre pays est parfois celui de
« l’Ecole de la patience » ceci se fait toujours avec le sourire.

D’autre part, les provocations
qui risqueraient d’émerger dans les semaines à venir à
l’égard des communautés étrangères seraient l’oeuvre
du pouvoir djiboutien en place qui, une fois encore et suivant une pratique
éprouvée, ferait démonstration qu’il ne peut survivre
qu’en entretenant des frictions par l’activation de groupuscules de délinquants
connus et recensés, qu’il finance ponctuellement pour maintenir la
pression.

Dans cet attentat du vendredi
12 mars 2004, les Djiboutiens  » bien informés  » n’hésitent
pas à parler de  » piteux couac du SDS  » – un de plus me direz-vous
ce qui démontre le peu de  » professionnalisme  » des hommes
d’Hassan Saïd madobé – et ce pour plusieurs raisons qu’ils justifient
à partir d’éléments suivants.

Chacun sait que
ce point est surveillé 24 heures sur 24 heures par les hommes du
SDS,

d’une part par
ce que cet endroit est proche des villas du Ministre du Commerce Saleiban
et de l’ancien Ministre des Transports Osman Idriss aujourd’hui rattaché
directement à la présidence,

d’autre part cette
route est une voie privilégié utilisée – de jour comme
de nuit – par Ismaël Omar Guelleh pour se déplacer de son Palais
d’Aramous à celui de l’Escale..


ce quartier est de plus réputé pour être celui des hommes
du SDS et de sa hiérarchie…


Ajoutons à cela qu’un tel engin ne se pose pas en 5 minutes et
que :

soit les hommes du SDS
surveillant les lieux ont le nécessaire besoin de changer de paires
de lunettes car ils auraient pu ne pas voir le ou les poseurs de l’engin
explosif,

soit ils ont eux-mêmes
placé la charge d’explosifs en agissant sur ordre d’Hassan Saïd
donc indirectement d’Ismaël Omar Guelleh.

C’est cette dernière
hypothèse que nous retiendrons avec l’affirmation suivant laquelle
l’opération du SDS aurait pu être menée à la  »
va vite  » et que les ordres auraient été mal exécutés.

Vu la quantité
importante d’explosifs qui semblerait avoir été utilisée
– au point que la déflagration ait été entendue dans
tous les quartiers de la capitale – et le peu de dégâts occasionnés
on serait tenté d’affirmer que nous nous situons bien plus dans l’une
de ces farces de carnaval que dans un attentat bien préparé…et
souhaitant toucher des intérêts étrangers à Djibouti.

Mascarade permanente dont
Hassan Saïd dit madobé et ses quelques polichinelles  » pieds
nickelés du SDS  » se sont fait une spécialité par
le passé.

Bien plus que les autorités
militaires françaises que l’on tente aussi d’influencer en essayant
de semer la révolte dans les esprits au sein de la communauté
présente à Djibouti, c’est la voie ferrée qui était
directement visée car dans le cas contraire se poserait inévitablement
la question pourquoi autant d’explosifs placés précisément
sous des rails de chemin de fer ?.

A qui profite le crime
?.
Certainement pas aux Ethiopiens qui, une fois encore, se trouvent pénalisés
dans leur approvisionnement par la voie ferrée Djibouti – Addis Abeba.

Une visite en Ethiopie
qui risquerait bien de se traduire par un Aller/Retour …

La visite prévue
en Ethiopie pour la fin de ce mois avec des entretiens sur l’hypothétique
renforcement de la sécurité entre Djibouti et l’Ethiopie, auxquels
participeront le général Fathi Ahmed Houssein et le Chef de
la SDS Hassan Saïd Madobé, risquerait d’être bien plus animée
et plus rapide que prévu.

Le gouvernement d’Ismaël
Omar Guelleh ayant depuis des années une nette tendance à faire
usage de chantages répétitifs – quitte à faire saboter
les moyens d’approvisionnements de l’Ethiopie à partir du Port international
de Djibouti en imposant ensuite son diktat et à commettre de multiples
provocations vis-à-vis du gouvernement de Méles Zenawi, nul
doute que le Premier ministre Ethiopien et son gouvernement attendent la délégation
djiboutienne de pieds fermes pour leur expliquer leur façon de voir
et leur concept des relations futures entre les deux pays.

A force de tendre la corde
du chantage vient forcément le moment où elle se casse et ceux
qui pensaient tenir le bon bout risqueraient bien de se retrouver au sol.

On murmure par ailleurs
qu’aux vues des évènements de ces dernières semaines,
des tensions et des revendications au sein de l’Armée nationale, comme
dans la Gendarmerie et dans la Police et alors que l’Etat ismaëlien n’a
quasiment plus d’autorité, le Général Fathi Ahmed Houssein
artificiel commandant des Forces Armées aurait pris certaines dispositions
pour quitter le service actif dans les meilleurs délais.

Suivant la formule consacrée
 » Les rats quittent le navire lorsqu’il prend l’eau de toutes parts »
il pourrait souhaiter s’éclipser sans faire de vagues tant il a à
se reprocher en matière de détournements au sein d’une Institution
et au détriment des militaires dont il a bien profité et sur
le dos desquels il s’est confortablement engraissé durant des années.

Il pourrait fixer son
nouveau lieu de résidence en France en se protégeant derrière
sa double nationalité de Djiboutien mais surtout celle de citoyen Français.

Oui mais voilà
il existe des accords dibouto-français en matière judiciaire
et les Commissions rogatoires délivrées par la Justice djiboutienne
sont applicables par la Justice française et n’y aura plus, très
bientôt, de Procureur Djama pour égarer les dossiers ou les ranger
au fond d’un tiroir dont il a perdu la clé.

Djibouti / Paris c’est
direct et quasiment sans escale, comme d’autres la Justice djiboutienne ira
le chercher en responsabilités…., en temps et en heure.

Message
à caractère personnel :
les Djiboutiens parlent aux Djiboutiens.

Il nous
semble important de rappeler à Ismaël Omar Guelleh ainsi qu’à
la kabyo Kadra Mahamoud Haïd qu’il est inutile de nous envoyer une délégation
de leurs serviteurs pour tenter de traiter avec les membres du Gouvernement
en Exil ou des agents du SDS, affectés à l’Ambassade de Djibouti
à Bruxelles.

Les premiers se complaisent
dans la douce quiétude des Palaces d’Europe, aux frais des contribuables
djiboutiens et de nos finances publiques alors que les seconds ont fait d’énormes
progrès depuis les épisodes d’Ethiopie où ils ont tenté
sans succès de m’éliminer physiquement. En matière de
« retrait stratégique… » ils courent bien plus vite qu’avant
au point que l’on a du mal à les rattraper.

Par ailleurs, nous tenons
à éviter des frais supplémentaires à nos finances
publiques qui sont en situation de désastre.

Ne vous dérangez
pas messieurs, madame les gouvernants de ce qu’il reste d’Etat ! nous arrivons
et soyez assurés que nous allons très rapidement traiter sur
place tous les problèmes !.

M
Ali Abdillahi Iftin.
Chargé de la Défense et de la Sécurité
nationale
au sein du Gouvernement en Exil de Djibouti.