18/03/04 (B238) Des lecteurs nous informent que Guelleh aurait fait de nouveau ‘interdire’ l’accès au site du GED, à partir de Djibouti. Celui de l’ARDHD est peut-être aussi concerné, mais nous n’avons pas pu le vérifier encore.

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Note de l’ARDHD,

Hélas, comme cela est devenu une habitude et même un jeu stupide,
le pouvoir dictatorial musèle toujours les moyens de diffusion des
média, dès qu’un article écrit librement, dérange
/ dénonce ses trafics en tout genre et ses turpitudes.

C’est la raison pour laquelle,
nous avions été amenés dès 1999 à proposer
un abonnement que les lecteurs peuvent recevoir directement à leur
adresse e-mail. Ce système permet de pallier, dans la majorité
des cas, les excès liberticides de la bande à Guelleh.

D’après des sources
concordantes, il semble que la cause de la censure actuelle qui pénaliserait
le site du GED, puisse être l’article que nous reprenons ci-dessous,
afin que les lecteurs puissent en prendre connaissance et faire des photocopies
pour leurs proches ou pour leurs relations.

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Extrait du GED

L’original est paru
sur le site du Ged à l’adresse :

16/03/04
– Les Finances publiques mises à mal par les réclamations formulées
par le haut commerce à Djibouti qui obtient gain de cause auprès
des instances financières internationales qui agissent avec fermeté
vis-à-vis de l’Etat Ismaëlien.

par
Ali Abdillahi Iftin

Si nous devions
faire un bilan des  » actions de chantage  » et de brigandage exercées
par l’Etat Ismaëlien sur les riches commerçants dans notre pays,
ne serait ce que depuis 4 années et suivant l’humeur et les exigences
du moment, ce serait une longue liste d’au moins 40 pages qu’il nous faudrait
publier.

A la lecture
de ces écrits, certains nous diront à juste raison que bon nombre
de ces commerçants de renom bénéficient de passe droits,
d’exonérations du paiement de charges, d’effacement de dettes ou d’une
facturation symbolique à prix coûtant du litre de carburant comme
c’est le cas pour la SARL DAALLO… etc… etc et que, par évidence,
ceci pénalise gravement les Finances publiques de notre pays.

Ceci
est vrai mais il faut savoir que les privilèges et les exonérations
que consentent ainsi officieusement Ismaël Omar et la Kabyo d’une main
et sur le dos de l’Etat, il et elle les reprennent de l’autre main lorsque
leurs besoins financiers à titre privé émergent ponctuellement.

Pour
leurs dépenses, il et elle ne prélèvent aucune somme
sur leurs comptes bancaires à l’étranger mais bien au contraire
vont au plus facile en se servant directement  » dans les caisses  »
des Finances publiques ou sur les fonds versés dans le cadre des Aides
ou des Emprunts internationaux à la Banque centrale ; avec la complicité
du Dalton Djama Haïd qui prend sa commission au passage (minimum 5 %)
sur toutes les  » escroqueries étatisées « .

Si Ismaël Omar
a toujours pris la précaution d’utiliser des paravents, hommes de
paille servant de fusibles, pour atteindre ses objectifs en se protégeant
; la Kabyo ne s’embarrasse pas, quant à elle,
de telles mesures de prudence car elle considère depuis 1999, et
bien avant, qu’elle est et restera la maîtresse des lieux et que TOUT
lui appartient à Djibouti ; en partage avec Ismaël Omar…
pour l’instant.

Souvenons-nous que peu
après qu’Ismaël Omar se soit autoproclamé président
de notre république en 1999, elle s’était
rendue aux USA pour acquérir le  » Collier de l’année
« , fabriqué par un grand joaillier américain et considéré
comme une pièce unique dont la valeur réactualisée
en 2004 est bien supérieure aux 3 millions d’USD de notre dernière
estimation.

Combien
de salaires dans la fonction publique pourrait-on payer avec les dépenses
superflues et les sommes énormes que  » Madame la Kabyo  »
détourne à son profit ?.

Combien
de repas de cantine scolaire pourrait-on payer avec ces sommes pour alléger
les charges des familles à Djibouti ?.

Cet
exemple du  » Collier de celle qui se pense Reine  » n’est que l’un
des aspects des multiples caprices d’un être pas sorti de l’enfance
; Allah, le Miséricordieux, ne l’a pas doté d’un esprit saint
à sa naissance, d’où le triste spectacle que la Kabyo offre
depuis des années aux regards et aux considérations des populations,
notamment
des femmes et des mères de famille qui ne se reconnaissent pas en
elle.

L’indignité
du personnage dépasse de très loin ce que l’on peut en connaître
sur le plan local comme international car derrière la Kabyo parée
de ses atours somptueux et de mauvais goût lors des soirées
qu’elle offre en son Palais, pour se faire encenser par sa cour de  »
poulettes jacassantes « , se cache une âme d’une grande noirceur
qui dépasse de très loin celle qu’impute généralement
l’histoire à ces  » négriers  » des XVIIe et XVIIIe
siècles qui faisaient indigne commerce des populations noires d’Afrique.

Rarement
les négriers de cette époque firent commerce d’hommes, femmes
et a fortiori d’enfants de leur propre ethnie ou tribu.

La
négrière Kabyo n’hésite pas, quant à elle, à
faire procéder aux rapts d’enfants de sa propre ethnie pour assouvir
ses besoins d’argent sans cesse grandissants en alimentant des réseaux
de pédophilie au Canada comme ailleurs et vraisemblablement des réseaux
de trafics d’organes…

Depuis
que nous la mettons en cause dans ces divers trafics – bien éloignés
des saines valeurs humanistes et de l’idée que ces enfants pourraient
être adoptés par des familles étrangères et être
heureux – la négrière Kabyo n’a jamais eu le courage de justifier
ses actes sur la scène publique locale comme internationale se protégeant
ainsi derrière son statut usurpé mais néanmoins reconnu
par le  » diplomatiquement correct  » et au nom du sacro saint principe
de la non ingérence dans les  » affaires intérieures  »
d’un état indépendant…

Ceci
revient à dire que l’on peut faire fi de la vie de nos enfants, de
nos frères et de nos sœurs dans notre pays pour autant que l’on
ait usurpé tous les pouvoirs par la falsification cautionnée
des élections et que l’on se maintienne au pouvoir par l’emploi d’une
 » garde prétorienne « , sans foi ni loi et dont les salaires
surdimensionnés – l’armement et les balles – sont payés sur
les Aides internationales détournées de leur destination initiale.

France
de mon enfance, regarde ce qu’ils font des petits enfants de ceux qui souvent
ont versé leur sang pour TA liberté !.

On
assassine mon peuple, mes frères et mes soeurs comme on a assassiné
TA justice en 1995 et je devrais me taire ?.

  • Défiance
    des institutions financières internationales, vis-à-vis
    de l’Etat actuel, qui imposent l’application dans l’urgence de mesures
    draconiennes.

Comme nous
l’avions précisé dans des écrits précédents,
les Finances publiques de notre pays sont en situation de désastre
au point qu’elles auraient largement dépassé le stade de la
 » cessation de paiement « .

Si l’on
veut simplifier l’explication on peut dire que Djibouti a plus emprunté
en 4 ans qu’il n’avait emprunté sur le plan international entre 1977
et 1999.

Les
constructions (Supermarchés – Hôtels – restaurants – immeubles…)
que l’on a vu émerger du sol l’ont été très
majoritairement par l’utilisation des sommes détournées

alors qu’affectées initialement dans le cadre
des Aides internationales et des multiples emprunts d’Etat effectués
à l’étranger.

Conclusion
: les Caisses de l’Etat sont vides, le pays connaît un endettement
par habitant insupportable financièrement d’où
l’intervention ferme du Fonds Monétaire International et de la Banque
mondiale de ces derniers mois qui ont suivi, semaine après semaine,
la déliquescence à la fois économique, sociale et politique
du pays malgré la propagande gouvernementale tentant de masquer
toutes les réalités.

On
peut aujourd’hui parler de défiance ouverte des institutions financières
internationales, vis-à-vis de l’Etat actuel, qui imposent l’application
dans l’urgence de mesures draconiennes constituant, par leur ampleur, une
première en la matière dans notre pays.

Entre
autres mesures, le FMI et la BM imposent à l’Etat Ismaëlien
qu’il rembourse ses dettes et les sommes injustement
prélevées
auprès des commerçants djiboutiens
et étrangers de haut niveau installés sur notre sol national
et ce durant 10 années.

Ce sont
des sommes énormes qui sont en jeu.

Nous n’avons
pas souvenance que par le passé le Fonds Monétaire International
ou la Banque Mondiale aient  » officiellement  » conditionné
l’octroi de prêts financiers ou d’aides à un quelconque pays
en l’obligeant à procéder au remboursement de ses dettes auprès
du secteur privé.

Sur le
fond, il n’y a pas de non sens dans cette démarche, un tant soit
peu dirigiste vis-à-vis de l’Etat ismaëlien, car
il faut savoir que plus de 50 % des commerces ont fermé leurs portes
à Djibouti en 2002 et que cette situation d’évasion de capitaux
vers l’étranger, donc cette perte d’investissements essentiels sur
le plan de l’économie locale, est la cause de l’aggravation exponentielle
du chômage dans notre pays.

Divers
points importants auraient justifié l’attitude du FMI et de la BM
:

– l’augmentation
exponentielle du chômage parmi les populations jeunes que
l’on estime à plus de 85 % des populations dites en âge de
travailler,

l’incapacité
notoire de l’Etat Ismaëlien de mener au bout des dossiers favorisant
la création d’emploi durable mais aussi la formation professionnelle
initiale adaptée aux besoins des entreprises du secteur privé,

la
défiance des commerçants, industriels donc investisseurs
potentiels privés vis-à-vis de l’Etat Ismaëlien

qui s’appuient sur de multiples expériences désastreuses
connues ou vécues ; dont Justice aux ordres du pouvoir, expropriation
lorsque l’affaire est rentable, tracasseries administratives sans fondement,
prélèvements de taxes non justifiées, procédures
d’exclusions des gérants des entreprises étrangères,
menaces et atteintes physiques, blocage d’activités par l’emploi
des Forces Nationales de Police, chantages divers……provoquant
le départ des investisseurs privés – Djiboutiens et étrangers
– souvent dans l’urgence en laissant tout sur place.

problèmes
d’insécurité allant croissant dans la capitale et qui touchent
principalement les entreprises et les familles des communautés
étrangères,

– la prise de conscience
du mécanisme local et pervers consistant
en une fomentation d’une insécurité aggravée et entretenue
par l’Etat Ismaëlien qui exerce parallèlement un chantage
sur les grandes diplomaties étrangères
pour qu’elles
fournissent des Aides financières (à fonds perdus) afin
que les services de Gendarmerie et les Forces Nationales de Police améliorent
les conditions de sécurité des ressortissants étrangers
et de leurs familles à Djibouti,