10/04/04 (B242) 27 juin : un lecteur réagit.

Je m’adresse aux Djiboutiens
vivant au Canada

Avez-vous vraiment l’intention d’organiser une fête à l’occasion
du 27 juin ? Prévoyez-vous une soirée dansante, empreinte de
bonheur et de joie ?

Alors, vous ne devrez
pas oublier qu’à Balbala, dans la nuit du 27 juin, il y aura des gens
qui n’auront rien à manger et qui souffriront.

Personellement, je me
refuse à célébrer le 27 juin tant que mes frères
moureront à Djibouti sous le joug de Guelleh. Ma génération
est désesperée à cause du régime d’IOG.

Tant que la fête
ne pourra être partagée équitablement par tous les Djiboutiens,
ce n’est pas la peine de l’organiser. Les Djiboutiens qui vivent au Canada
devraient plus penser à leurs soeurs et à leurs frères
et ils devraient plutôt partager leur douleur, au lieu d’organiser une
soirée dansante et d’envoyer une cassette à IOG comme de bons
élèves …

Pour moi, Ahmed Sed n’est
qu’un mou et il n’est pas un révolutionnaire. Pour lui, la fête
passe avant le changement.

Le 27 juin, ce sera la
nuit du désespoir pour les nationaux, car ils subissent la misère.

Le
CHE GUEVARA
djiboutien