18/04/04 (B243) Radio-Trottoir : la relance de l’affaire Borrel inquiète et déstabilise Guelleh au plus haut point. Les médias reprennent les attaques contre la France et les chants de la troupe Harbi …. (Correspondant)

Deux informations
:

1 ) Sur l’affaire Borrel
:

Depuis vendredi soir,
le régime est vraiment destablisé… Il a suffi de moins de
deux minutes d’antenne sur TF1, pour faire trembler le big boss.

Samedi, nous avons eu
droit à la procédure normale:
a) RTD et La Nation qui essayent de défendre l’indefendable,

b) La troupe Harbi qui entonne des chants,
c) Un communiqué qui déclare que » la france est
jalouse de la base américaine et qu’elle chercherait à déstabliser
le pays ».

2) Sur l’inondation
:

En pratique, l »unique
organisation (les FFDJ) qui aidait les sinistrés a été
remerciée par IOG hier. Désormais, il lui est même interdit
d’assister les sinistrés.
Qui payera comme d’habitude la décision inique d’IOG ? Le Peuple et
comme toujours les plus malheureux.

Sincèrement, Djibouti
va fêter ses 27 ans d’indépendance. Et pourtant, il faut reconnaître
que ce sont toujours les FFDJ qui ramassent nos poubelles, qui réparent
nos pistes et nos écoles / dispensaires, comme ils le faisaient déjà
dans les années 50. Ce sont elles qui nous assistent et qui tentent
de nous sauver lors de chaque inondation.

Quand deviendrons-nous
des adultes ? La réponse est claire pour tous, ici ! Cela arrivera
quand nous aurons chassé le criminel du pouvoir.

Depuis toujours nous avons
connu des inondations vers Avril et Novembre (connu par le simple citoyen).
Chaque année on nous ressert le même refrain … et on appelle
la Communauté internationale à donner de l’argent.

Pour la dernière,
ce fut même une véritable comédie :

Juste après l’inondation,
vers 3h du matin, certains officiers de l’AND et de la Police ont voulu faire
quelque chose pour aider. Fermement, ils ont été priés
par le pouvoir de ne surtout pas lever le petit doigt, avant semble t-il qu’IOG
ne puisse constater les dégats.

IOG n’en a été
informé qu’à son réveil vers 9h !! Qu’a-t-il décidé
?

Aussitôt, il a recommandé
de ne rien faire mais de faire beaucoup de photos et de prises de vue vidéo.

En se frottant les mains,
il a demandé de ne pas rater ce sujet de l’inondation. Il n’avait rien
foutu et déjà il preparait le moyen de l’exploiter financièrement
à son profit.

D’un côté,
il a demandé de faire le maximum pour accroître les recettes
et pour diminuer les coûts comme le ferait un commerçant. Pour
cela, il a demandé au Ministère de l’Intérieur de déclarer
officiellement que les dégats étaient catastrophiques et terrifiants.
Il a fait tripler le nombre des morts et des disparus et quantupler les degats
matériels.

De l’autre côté,
pour limiter les dépenses il a fait interdire l’accès des centres
disponibles aux sinistrés. Il a interdit surtout toute utilisation
d’écoles. Par habitude et selon les procédures, les FFDJ avaient
conduit les rescapés dans le camp CCO.

Le général
Zacharia ne l’aurait pas accepté. Aussi, il aurait fait déplacer,
par la force, les sinistrés en les faisant échouer au Commissariat
du 4ème arrondissement.

Le ridicule n’a jamais
tué aucun Ministre de l’Interieur ou des Affaires étrangères
à Djibouti et devant le corps diplomatique présent, ils ont
fait semblant de pleurer….! Ce ne pouvait être que par honte.

Le lendemain de l’inondation,
Paulette a decidé de distribuer des vêtements qu’elle avait fait
récupérer chez un Commerçant connu sur la place : Daher
SaÏd Seif. Il ne s’agissait que de vieux vêtements que seuls les
pays du tiers monde peuvent encore accpeter. On les appelle « who deed
? » (houdaydh).

Comme la RTD etait occupée
au Ministère des Affaires étrangères pour enregistrer
la comédie jouée par les deux Ministres, Paulette a refusé
de distribuer les habits tant qu’il n’y aurait pas de caméra. Mais
cette dernière ne venait pas assez vite !

Alors la ‘Grande’ dame
a téléphoné à Ali Abdi et elle lui a ordonné
fermement d’envoyer cette foutue caméra et l’opérateur. Après
une longue attente, c’est le Ministre de l’Interieur, en personne, qui a été
choisi pour calmer Madame Paulette.

Non seulement, le malheureux
a été contraint d’accomplir cette démarche, mais en plus
il a été obligé de de faire semblant d’être content
et dapplaudire Paulette en présence de sa propre épouse ! Eh,
oui, Madame Abdoulkader etait là aussi.

Que dieu benisse
DJIBOUTI