19/05/04 (B247) J’ai peur pour mon pays. La situation s’agrave terriblement et rapidement (lecteur)

Je dois reconnaitre que je commence a avoir peur de la situation de mon pays.

Oui, je n’ai pas honte de le dire : j’ai peur des comportements excessifs
du pouvoir exécutif, qui pour se maintenir au pouvoir, fait très
mal aux Djiboutiens.

Par exemple, pour un oui ou pour un non, le régime pourrait décider
arbitrairement de destituer de ma nationnalite. C’est véridique.

Afin de tenter d’échapper aux poursuite qui sont (seront ?) diligentées
par la Justice francaise, IOG a engagé l’Etat djiboutien.

Maintenant il veut déchoir de la Nationalite, toutes les familles
des deux Officiers qui témoignent contre lui dans l’affaire Borrel
et qui vivent en Belgique. L’un d’entre eux est un mamassan et à ce
titre, il pourrait être récupéré à moyen
terme.

Oui, j’ai peur ! Ceux sont dans l’opposition ne peuvent pas beneficier des
avantages et des garanties d’un Etat de droit.

Par exemple : les aides de l’innondation ne sont distribuées qu’aux
« bonnes familles » c’est a dire à celles qui répondent
a deux critères : l’appartenance à la tribu mamassane (au minimum
du père ou de la mére) plus l’adhésion au RPP !.

L’ARDHD pourrait-elle saisir les autorites francaises afin qu’ils sauvent
le pays d’une catastrophe annoncée ?

Ou bien sera-t-il préférable que nous rentrions dans le maquis?

Autre exemple : le regime avait fait appliquer la Loi en exigeant que les
parties d’opposition s’acquittent du paielemnt de la caution électorale
prévue. Ils l’ont fait (avec difficulté, car la somme était
importante). Mais voilà si la Loi a été appliquée
dans un sens, elle ne l’est pas dans l’autre et l’Etat refuse de rembourser
la caution aux partis d’opposition, au mépris de la même Loi
! Toujours deux poids et deux mesures !