02/07/04 (B254) J’apporte mon soutien à ceux qui dénoncent les agents d’IOG au Canada et j’apporte des précisions (Lecteur)

Je voudrais simplement
apporter mon soutien, jusqu’à un certain point, à l’article
« B253 / Opposition djiboutienne». Cet article dénonçait
certains individus qui sont ouvertement en activité sur le solde canadien
et pour le compte d’IOG.

Premier point :
Dans l’article
signé par l’opposition djiboutienne, il est dénoncé des
individus qui sont à la solde d’IOG. J’ai l’impression que le lecteur
n’a eu connaissance que des noms des gens qui lui sont familiers. La liste
est beaucoup plus longue et je vous la donne en détail :

Agent MOUSSA RAGEH =
ISSAS
Agent Recruteur SOUBAKLEH = ISSAS
Agent SDS 03 HASHI AFFWANEH = Gadaboursis
Agent 007 AWAD = Gadaboursis
Agent 008 SALID = Gadaboursis
Agent Special = ???

Y aurait-t-il une seule
raison d’être choqué lorsque des individus, à la solde
d’IOG, sont dénoncés par l’Opposition djiboutienne ? Reconnaissons
que c’est un secret de polichinelle et que tout le monde est au courant des
noms, des fonctions et des activités. Je ne pense pas qu’il soit souhaitable
de défendre un individu plus qu’un autre au motif qu’il appartient
à votre tribu ou à celle d’un autre. Dans son article, l’Opposition
djiboutienne, qui ne pratique pas le tribalisme, avait dénoncé
plusieurs individus, sans citer leur appartenance et comme vous le lisez ci-dessus,
ce ne sont pas des Gadaboursis.

Deuxième
point :
Je suis
offusqué lors vous associez les noms des gens à la solde de
IOG à celui d’un indépendantiste hors pair et au-dessus de tout
soupçon (Omar Osman Rabeh). Dans un autre point, je ne comprend pas
le mot  »de souche djiboutienne’. Ou vous êtes djiboutien ou vous ne
l’ êtes pas.

En 1967, la France adopté
la Dénomination de «TFAI – Territoire Français des Afars
et des Issas» pour punir les idées (et les actions) des indépendantiste
comme Mohamoud Harbi , Handoleh… Et plus tard … celles d’Aden Robleh et
Ousman Rabeh. D’autre part, le Premier Ministre Deileta a dit et je le cite
:

‘Le peuple djiboutien
est composé de deux groupes ethniques, les Afars et les Issas. Ces
deux groupes se scindent en plusieurs tribus, clans et sous-clans. Tous doivent
être représentés au Parlement, par exemple. Si notre loi
électorale repose sur le scrutin de liste, ce n’est pas pour garantir
au pouvoir en place de remporter la mise.

C’est la seule manière
de s’assurer de la présence de tous les groupes sociaux au sein des
institutions. Pouvoir et opposition sont tenus de choisir leurs candidats
en fonction de cela.’

Et pourtant le Premier
Ministre du régime dictatorial, celui qui a dit cela, a été
accueilli, à l’époque, par des individus tels qu’Awas et Ali
Indayareh. Tout le monde sait bien qu’ils sont en charge de la promotion des
idées du régime dictatorial au Canada. Donc de grâce…
Voici le lien de l’article :
ileiatieli0

Dans un article précédent
l’Opposition djiboutienne avait dénoncé les affirmations du
régime lorsqu’il niait l’existence d’autres communautés djiboutiennes.

Pour moi en tant que Djiboutien,
il n’y a pas un Djiboutien de souche, il y a seulement des Djiboutiennes et
des Djiboutiens (toutes les personnes qui ont acquis légalement la
nationalité djiboutienne. Peu importe qu’ils soient Français,
Chinois, Somaliens, Afar, Arabe, Africain) S’ils en ont la qualité,
ce sont des Djiboutiens, point final.

À l’époque
coloniale la France avait tenté plusieurs politiques différentes
pour diviser la population djiboutienne. D’abord, la France avait adopté
la Dénomination de «TFCS – Territoire Français de la Côte
de Somalie». A cette époque elle avait marginalisé mes
frères Afar.

Ensuite, en 1967, elle
avait marginalisé d’autres communautés djiboutiennes telles
que les Issak, les Arabes, les Gadaboursis et les Darod.

En fait, tout cela n’avait
pour but que d’éloigner le spectre de la grande somalie que caressaient
Mohamoud Harbi, Handoleh et les autres indépendantistes. Ce n’est que
pour cette raison que la France avait choisi ce nom ridicule.

Qui ne se rappele pas
del’époque où la radio Djiboutienne disait  »Ici radio Djibouti
LANTI AFKA ISSA HA », comme si les Issas avait une langue autre que la langue
somalie….

Omar Rabeh et d’autres
ont toujours eu la volonté de réaliser un jour la grande somalie
(c’est une cause juste et il faut admirer le courage de ces hommes….)

En conclusion, l’article
de l’Opposition djiboutienne est justifié car il dénonce les
individus qui travaillent à la solde d’IOG. Toute personne qui est
à la solde de ce régime, peu import son rang ou sa communauté,
sera dénoncée avec force. Les indépendantistes tels Omar
Osman Rabeh et Aden Robleh se sont battus pour notre indépendance.
Ils se sont battus pour une société juste et équitable.

Dans le combat actuel,
l’Opposition djiboutienne se bat pour la même cause, donc il est tout
à fait naturel que les indépendantistes comme Omar Osman Rabeh
dénoncent le régime d’IOG.

Je ne comprend pas les
raisons pour lesquelles Omar Osman Rabeh n’était pas présent
dans le lieu, ou plus de 750 djiboutiens se sont réunis pour célébrer
le 27 Juin.

La seule raions, et c’est
un avis personnel, ne peut-être que le fait qu’il ait été
induit en erreur par ces individus à la solde d’IOG.

Voici un repère
historique pour aider à vos lecteurs de comprendre Djibouti
:

Le premier traité
fut signé le 11 mars 1862 entre Thouvenel, Ministre des
Affaires Étrangères et Dini au nom des Sultans de Raheita, de
Tadjourah et
du Gobad. Il portait cession du mouillage d’Obock et de la côte depuis
le
ras (cap) Ali jusqu’au ras Doumeira.
Le 29 décembre 1883, le vicomte Léonce Lagarde de Rouffreyroux
était nommé
"Commissaire du Gouvernement en mission spéciale à Obock
pour la
reconnaissance et la délimitation du territoire d’Obock".
En 1884, Léonce Lagarde signa des traités de protectorat avec
l’Ougas
(chef suprême) des Issas. L’Ougas(chef suprême) des Issas lui
cédaient
également en 1884 et 1885 les territoires de Sagallo, Gubbet-Kharab
jusqu’au
Ras Djibouti.

La France marque son intérêt
pour cette zone en y envoyant le gouverneur
Lagarde, qui fonde la ville de Djibouti. Cet intérêt est affirmé
par la
création, en 1896, du territoire de la Côte française
des Somalis, et le
début de la construction du chemin de fer reliant Djibouti à
Addis Abeba,
dont l’exploitation débute en 1917.

En 1946, la Côte
française des Somalis reçoit le statut du territoire de
l’Union française ; le référendum de 1967 confirme cette
appartenance à la
France, malgré de premières revendications indépendantistes,
et adopte la
dénomination de « territoire français des Afars et des
Issas».

Les étapes de l’indépendance
Après la seconde guerre mondiale, la gestion administrative et le pouvoir
politique de la Côte française des Somalis allaient progressivement
passer de la métropole à Djibouti. Dès 1945, un Conseil
Représentatif formé de deux sections, française et autochtone,
envoya des délégués à l’Assemblée Nationale
française. En 1956, la promulgation de la Loi-cadre institua une Assemblée
Territoriale, élue au suffrage universel, et un Conseil de Gouvernement
de huit ministres. M. Mahamoud Harbi devint le premier Vice-Président
du Conseil.

En 1958, il se déclara
favorable à l’indépendance immédiate du territoire et
fit campagne en faveur du "NON" au référendum constitutionnel
; mais les élus locaux, sous la conduite de MM. Hassan Gouled et Mohamed
Kamil, optèrent pour le "OUI". M. Mahamoud Harbi, désavoué,
s’expatria en 1960 à Mogadiscio où il fonda le Front de Libération
de la Côte des Somalis (FLCS), avant de périr dans un accident
d’avion. La même année, M. Ali Aref devint Vice-Président
du Conseil de Gouvernement.

La visite du Général
de Gaulle, en 1966, donna lieu à de graves incidents. Le 19 mars 1967,
un premier référendum fit repousser l’indépendance par
60 % des voix. La Côte française des Somalis devient alors territoire
français des Afars et des Issas, M. Ali Aref présidant le Conseil
du Gouvernement et un Haut-Commissaire représentant le Gouvernement
français. Des heurts opposèrent Afars et Issas jusqu’au départ
de M. Ali Aref, puis l’union nationale se réforma autour de la Ligue
Populaire Africaine pour l’Indépendance (LPAI) de M. Hassan Gouled
Aptidon, qui devint le premier Président de la République de
Djibouti, proclamée le 27 juin 1977.

Cordialement…..
Citoyen Djiboutien