18/07/04 (B256) Le tribalisme n’a aucun avenir pour personne … sauf pour Guelleh et son équipe mafieuse ! L’heure est à l’Union, surtout s’il devait se produire des événements imprévus, comme le laissent supposer certains articles. (ARDHD)

S’agit-il d’une vaste
manoeuvre organisée en sous-main par IOG ? S’agit-il d’une stratégie
en réplique à la montée de l’opposition et une réponse
aux craintes pour la survie de son régime, à court terme ?

Ce serait bien possible,
car il est en grand péril en ce moment. Plusieurs communications laissent
supposer qu’il pourrait y avoir des événements majeurs dans
les prochaines semaines, sans qu’il ne soit possible de savoir exactement
lesquels. Nous conseillons à tous les opposants à la dictature
de ne pas tomber dans le piège tendu par Guelleh, si c’en est un.

Souvenons-nous que Guelleh
ne remportera les prochaines élections que s’il parvient à diviser,
à diviser tout le monde. A monter les ethnies et les tribus, les unes
contre les autres, à dresser les opposants et les différents
mouvements, les uns contre les autres, à attiser les haines dans l’Armée
et dans l’Administration.

Oubliez pour un temps,
vos contentieux personnels et vos divergences familiales et/ou communautaires
pour vous réunir, afin d’abord, de mettre en échec le dictateur,
son régime et ses proches. En faisant le contraire, vous reprendriez
du Guelleh pour cinq ans et il se moquera des Djiboutiens en se vantant d’avoir
gagné une nouvelle fois "en divisant pour régner …".

S’il doit y avoir du tribalisme,
ce ne peut-être qu’à l’encontre du dictateur, de sa famille et
des proches qui le soutiennent en échange d’avantages colossaux et
injustifiés.

La mondialisation, c’est
aussi le regroupement en unités plus importantes : l’Europe aujourd’hui
est composée de 25 Nations, constituées elles-mêmes d’une
multitude d’ethnies, de races, de cultures et c’est l’Union qui fait sa force.
Vouloir encore provoquer des divisions au sein d’un pays de 23.000 Km2 et
de 600.000 habitants (env.) serait suicidaire.

On ne peut pas faire d’amalgame
: dans chaque communauté, dans chaque ville, dans chaque région,
il y a des Djiboutiens. Parmi eux, certains sont des voleurs, d’autres des
citoyens honnêtes, certains sont travailleurs, d’autres sont paresseux.
Mais cela n’a rien à voir ni avec l’appartenance ethnique ni avec l’origine.
Ce n’est pas parce qu’il y a un voleur dans un village, que tous ses habitants
sont des voleurs ! Aucune tribu n’est bonne ou mauvaise. Parmi les Mamassan,
comme ailleurs, il y a des voleurs, mais cela on les connaît bien. Est-ce
une raison suffisante pour affirmer que tous les Mamassan, sans exception,
sont des voleurs !

Poussé au pied
du mur par le dictateur, épuisé économiquement (PNUD),
le Peuple Djiboutien n’a plus d’autre alternative que de faire le bon choix
: celui de renouer le plus rapidement possible avec la Démocratie,
la Justice, les Libertés et le développement économique.

Le racisme et le tribalisme
ne pourraient produire que l’effet inverse en continuant à plonger
le pays dans le chaos et la ruine, au profit du clan Guelleh qui accélèrent
les dépôts financiers dans des banques étrangères,
en prévision des mauvais jours …

Le choix est limpide :
l’Union des Djiboutiens pour mettre un terme à la tyrannie et licencier
le dictateur pour faute grave, sans indemnité !