09/08/04 (B259) Cessez d’attaquer nos dirigeants sur le plan de leur personne, mais réservez vos critiques aux actes et aux décisions qu’ils prennent. (Lecteur)

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Note de l’ARDHD.
Il semble que ce lecteur, qui a souhaité s’exprimer dans nos colonnes,
n’émet aucune idée hostile à la dictature ni à
l’asservissement du peuple djiboutien par le régime de Guelleh, dont
il semble s’accomoder. Cela étant dit, nous lui ouvrons nos colonnes,
car les lecteurs sauront faire la part des choses.
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J’aimerais vous faire
part de mon grand étonnement face aux comportements de certains Djiboutiens
qui se réclament de l’opposition. Je constate de plus en plus que leur
façon de s’exprimer constitue une insulte pour tout Djiboutien
qui se respecte.

Il est clair que ces gens
là n’ont rien compris à la politique djiboutienne. Pire ils
s’illustrent par leur ignorance totale au sujet de l’histoire nationale. En
les lisant nous découvrons que ces pseudo-opposants ignorent complètement
les sacrifices et les efforts qu’ont déployés des fiers Djiboutiens
pour arracher le pays du joug colonial.

Pour eux, être
opposant se résume à une critique démentielle et sans
fondement à l’égard des hommes au pouvoir. Être opposant
pour eux c’est dire n’importe quoi et n’importe comment sur les dirigeants.
Au lieu par exemple de critiquer le président et son gouvernement sur
les actes ces pseudo opposants s’acharnent sur la personnalité en inventant
des énormités qui disent long sur leur capacité intellectuelle.
Pire, ces derniers temps, dans cette tribune qui leur offre à s’exprimer,
nous lisons des choses qui ne contribuent en rien au développement
de notre pays. Au contraire les idées néfastes à caractères
tribales et très primitives constituent une insulte majeure pour les
Djiboutiens et surtout ceux et celles qui ont osé à se manifester
les jours sombres du colonialisme. En tant qu’ancien membre de notre légendaire
ex-LPAI, je ne peux accepter les néfastes acrobaties intellectuelles
qui font feu de tout bois pour ternir l’image de notre pays et de ses dirigeants.

Je me demande d’ailleurs
pourquoi ces pseudo opposants ne présentent pas au public djiboutien
leur programme pour proposer une alternative à la politique actuelle.
La vérité ce qu’ils ils ne peuvent pas parce que tout simplement
ils n’en ont pas. C’est la raison pour laquelle ils se contentent de passer
leur temps à afficher ici et là des écrits (!) dignes
de leur rang, des tracts préparés souvent à la hâte
dans des cafés Internet de bruxelles. Récemment, nous constatons
qu’ils s’acharnent sur des simples fonctionnaires qui sont au service
de l’Etat et qui méritent notre respect qu’ils soient dans les ambassades
ou dans le pays.

Je connais certains de
ces fonctionnaires comme Mohamed Ali Haroun (Ourouba) et Moussa Ali, deux
fonctionnaires connus pour leur modestie et leur patriotisme. Insulter Haroun
en attaquant personnellement et pour des affaires qui relèvent de Dieu
me rappelle les mécréants (Abou Lahab et cie) qui critiquaient
le Prophète (Que la Paix soit sur Lui et sa famille) pour ne pas avoir
eu de garçon. Ça, c’est vraiment aller trop loin et constitue
même un blasphème de la part des gens qui se disent musulmans.

Que les insensés
se taisent, disait un illustre philosophe…

Heureusement la caravane
passe devant une opposition à court d’idées et qui ne fait
qu’aboyer.

9
août 2004
A. H.