04/10/04 (B266) On a abusé de ma signature et de la bonne foi des responsables du site de l’ARDHD, pour m’attribuer des propos qui ne sont pas les miens et que je dénonce. (ILYAS ISSA BOULALEH)

C’est avec beaucoup d’étonnement
et une grande surprise, que je viens de prendre connaissance de ma signature
au bas de l’article daté du 27/09/04 (oui ! J’étais très
occupé par des affaires plus loufoques les unes que les autres), faisant
référence aux différents appels à manifester le
06/10/04 devant la Commission Européenne de Bruxelles et le 18/12/04
devant l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles contre la politique d’IOG
à Djibouti.

Avec votre autorisation,
j’aimerais publier une brève mise au point, avec la volonté
de ne pas ouvrir la porte à une polémique stérile qui
ne servirait pas la cause de l’opposition en Belgique.

Je tiens d’emblée,
à préciser que j’ai mes propres convictions politiques et que
contrairement à tant d’autres, je les assume. Je veux dire, et vous
en conviendrez aisément, que je n’ai pas pour habitude de faire appel
à un ‘nègre’ pour écrire à ma place ou pour faire
passer mes messages.

A la lecture de l’article
dont la cause respectueuse est tristement toujours d’actualité, j’ai
dans un premier temps et comme à l’accoutumée, adhéré
à cet appel qui est la preuve tangible de l’existence d’une opposition
active en Belgique. C’est en découvrant mon nom comme étant le signataire, à
la fin de la contribution que je fus surpris, choqué et révolté
par cette usurpation indigne, de mon identité. Ce genre de comportement
prouve que l’auteur (les auteurs) ont une méconnaissance totale des
régles qui régissent toute démocratie.

Cette facon d’engager
quelqu’un dans son dos, sans son accord et à l’insu de son libre choix
est tout simplement digne des pratiques des organisations totalitaires.

Il ne servirait à
rien de rappeler le code d’éthique de la politique ni de vouloir donner
des leçons de morale. Messieurs les pseudo-légataires minoritaires
de cette frange en marge de l’opposition Djiboutienne, en Belgique, je vous
dis simplement que la consultation (terme qui devrait faire partie de votre
manuel de conduite) est la règle première d’un système
politique qui se respecte. Excusez du peu,…….etc

L’opposition en politique
constitue l’alternative. Et, croyez-moi, l’alternative a toujours acquis ses
galons dans l’explication et non dans l’obligation, l’usurpation ou le chantage
!!!

Comment qualifier une
telle opération, si ce n’est qu’elle permet de souligner un aspect
frauduleux et tendancieux. Celle-ci, non seulement, voudrait créer
la confusion mais elle jette le discrédit sur le travail formidable
qui est réalisé par la majorité de l’opposition en Belgique
et ce, depuis des années. Ce comportement d’une minorité qui
diffuse des fausses informations avec la volonté non seulement de provocation
mais aussi de nuisance, me laisse interrogatif.

Quel message ont-ils
voulu passer (ou faire passer) ? Quelles sont leurs attentes ? Quelles réactions
ont-ils voulu susciter ? Quel est le but réel d’une telle démarche
?

La falsification de la signature de l’article soulève bien des interrogations.
A croire que le but recherché était de faire connaître
mes choix politiques personnels à mes compatriotes d’ici et d’ailleurs.

Mais nom de Démocatie
! Quelle méthode déplorable de la part d’individus, qui prétendent
ensuite, agir au nom de valeurs nobles !!!!!!!!!!!!!!!!!! Drôle de culture
politique qui consisterait à faire endosser ses propres convictions
à d’autres ! Pour quel intéret ?

Au cas, où la
subtilité se situerait à ce niveau, je tiens à vous confirmer,
Messieurs aux méthodes aussi bizarroïdes que celles-là,
que vous venez de marquer un point car il s’agit de bien de ma personne. Mais
je puis vous dire avec la même assurance que je ne suis pas l’auteur
de ce texte, bien entendu et que j’en dégage toute responsabilité.

Difficile équation,
non ?

Je laisse aux habitués
du site le soin de cogiter là dessus !!!

ILYAS
ISSA BOULALEH

PS : Pour éviter
dans l’avenir, de telles pratiques qui abusent de la bonne foi des uns et
des autres (lecteurs, site ARDHD, ma personne, etc..) et qui dénaturent
toute forme politique, j’ai demandé au gestionnaire du site de ne plus
accepter ou de ne plus publier aucun article avec ma signature, sauf s’il
possède un signe d’identification secret que nous avons déterminé
ensemble. Je le remercie pour sa coopération, face à cette usurpation
avérée de mon identité et à cet abus de bonne foi !

________________________________________
Note de l’ARDHD

Nous regrettons en effet que des individus aient profité de notre bonne
foi en utilisant non seulement la signature mais une adresse électronique
au nom d’Ilyas Issa Boulaleh et nous condamnons sans appel, cette pratique.

La liberté d’expression
doit être universelle. Quels que soient les engagements politiques de
cette personne, il nous appartient à tous, de les respecter, tant qu’ils
ne font pas l’apologie (ou qu’ils ne sont pas directement au service) d’actions condamnables, comme les violations des Droits
de l’Homme ou l’asservissement d’un Peuple.

Les auteurs de cette usurpation
d’identité savent bien que nous ne pouvons pas vérifier l’identité
de tous les auteurs, sauf à faire prendre des risques aux familles
restées au pays et soumises au joug imposé par la dictature …
Pour assurer la libre expression nous sommes souvent contraints de faire confiance
à l’anonymat, à juste raison dans la majorité des cas.

Nous avons développé
des procédures qui permettent de recouper les sources électroniques
pour limiter, au maximum, le nombre de cas semblables, mais elles sont encore imparfaites
: la recherche de l’équilibre entre la sécurité absolue
des auteurs et l’identification des sources de message est un exercice acrobatique
….

Bien que nous n’en soyons
pas responsables, nous présentons au nom de l’ARDHD nos excuses à
M Ilyas Issa Boulaleh et nous prenons note des précisions qu’il a apportées
dans sa réponse. Bien entendu, nous retirons sa signature des deux articles qui lui avaient été attribués, afin qu’ils ne soient pas archivés sous son nom.