07/11/04 (B271) Radio-Trottoir : la suite de nos chroniques mondaines : les cocktails-fourtout de l’Ambassadeur de Bruxelles font école. L’Ambassadeur de Paris apprécierait la formule au point d’abuser de l’eau claire … et d’hésiter sur le choix du meilleur camps.(Lecteur)

La formule « cocktails-fourtout
» initiée par l’ambassadeur de Djibouti à Bruxelles semble
avoir des émules en la personne de notre Ambassadeur à Paris
! Pas plus tard qu’hier une dizaine de personnes a pris d’assaut l’ambassade.
Cela a du égayer l’humeur de notre Excellence de Rachad que l’on dit
de plus en plus acariâtre !

En fait notre Ambassadeur
à Paris nous fait penser à ces oisillons à qui on donne
la becquée et qui n’en ont jamais assez ! Le Hic et il est de taille
: Paris n’est pas Tokyo; un brin plus indiscrète, plus rétive,
plus intenable, la capitale française.

Difficile d’y digérer en toute quiétude ou d’y cuver son vin
à l’abri des regards indiscrets. Ainsi l’Ambassadeur avait argué du
mauvais goût de son prédécesseur pour refuser de loger
dans une résidence acquise pour près de 650 millions de nos
francs. Il avait préféré s’installer dans un appartement
coquet en plein 16ieme arrondissement.

Cependant il transpire
(avec une certaine « fébrilité ») au 26 rue Émile
Meunier que les raisons ayant motivées ce refus sont d’un tout autre
ordre. Ce serait la faute à SARKOZY, chigne notre Ambassadeur ! Non
Non. Ne riez pas, car c’est très sérieux!

Ben oui ce serait la faute
à Sarkozy. Ce dernier a truffé les routes et autoroutes de radars
et de gendarmes mobiles rendant le moindre écart en matière
d’alcoolémie impossible. Difficile alors de rentrer chez lui en pleine
nuit au volant de sa voiture, lorsqu’il a un petit coup dans le nez !

Simple délicatesse
quand on remet ça 7 fois par semaine !

Les précautions
étant à M. l’Ambassadeur celles que les lampadaires sont aux
ivrognes : ils fournissent bien plus un appui qu’un éclairage !

Une précaution
coûtant au bas mot la bagatelle de 650 millions au contribuable djiboutien
auquel il faut ajouter les quelques dizaines de milliers d’ euros de loyer
mensuel pour la masure lui faisant office de domicile (il faut le faire! ).

Quoiqu’il fasse M. l’Ambassadeur
est couvert par l’immunité diplomatique me rétorqueront certains
et bien, pas si sur que cela ! En effet les pays européens sont en
train de s’accorder pour estimer que cette immunité ne serait plus
opposable pour les accidents de la route et les violations du code de la route
….

Un antécédent
de ce type a montré que personne n’est pas à l’abri d’une condamnation
(même un Ambassadeur). Et en plus, chacun sait bien, à l’instar
de la plupart de nos dirigeants, que M. Rachad Farah bénéficie
de la double nationalité (française et djiboutienne). Eh oui
nous sommes représentés en France par un Français vous
ne le saviez pas ? Vous ne pourrez plus dire que vous le saviez pas !

On n’est jamais mieux
que chez soi surtout lorsque l’on fut comme, S.E. M. l’Ambassadeur placé
sous l’étroite surveillance des services spéciaux japonais en
raison des liens obscures et louches qu’il entretenait (et qu’il contribue
à entretenir) avec la nébuleuse mafieuse japonaise. Il doit
parait-il ces relations hors du commun à son actuelle épouse
(japonaise). Ceci étant, les Renseignements généraux
français, M. L’Ambassadeur les connaît bien ! Les RG Français
auxquels il a rendu de « menus » services (peut-être pas si
menus, d’ailleurs) en savent quelque chose et lui en sont hautement reconnaissants
!

Mais où IOG avait-il
la tête en nommant un agent double au poste stratégique de Paris
?

Peut être pensait-il
amadouer les autorités françaises, en ces temps plutôt
agités. Ceci étant, ce que le « génie de la corne
» n’avait pas prévu, c’est le terrible dilemme auquel M. l’ambassadeur
est actuellement confronté !

Soit lâcher son
patron et revenir à ses « amours de jeunesse ». Cornélien
comme choix : pas si sur (et peut-être une bonne piste pour lui) quand
on voit la tourmente et la façon dont les ennuis judiciaires de Guelleh
vont crescendo !