20/11/04 (B273) La panne du serveur de l’ARDHD, la semaine passée, pourrait être la conséquence d’un piratage organisé. Djib Télécom serait montré du doigt par certaines rumeurs. Mais la prudence est de rigueur et aucune accusation ne peut être proférée tant que les responsabilités ne seraient pas établies de façon irréfutable par l’analyse en cours des logs. (ARDHD)

Selon les informations
en notre possession, la panne qui a provoqué une interruption du service
pendant 48 heures, serait la conséquence d’un piratage scientifiquement
organisé.

Tous les login sont en
cours d’analyse et nous effectuons des verifications pour connaître
l’origine de la source. Certaines rumeurs font état d’une équipe
d’informaticiens employés à Djibouti Télécom dans
ce but, mais rien ne nous permet encore de le confirmer et nous ne pouvons nous associer à de telles accusations, tant que d’hypothétiques preuves n’auront pas été établies.

Bien sur, si ces rumeurs étaient
confirmées par des preuves solides et irréfutables, cela aurait
le mérite de confirmer de façon ‘quasi officielle’ que notre
site est bien l’une des bêtes noires du régime dictatorial. Au
bord du désastre économique, politique et diplomatique, ce dernier
continuerait à pratiquer, sans retenu ni scrupule, les méthodes
les plus condamnables.

L’évolution
du Droit international permettrait-il à la Communauté internationale
d’agir à Djibouti au nom de l’ingérence humanitaire ?

L’illégalité
et le non-droit gouvernent Djibouti. Il est plus que temps que la Communauté
internationale, France en tête, se décident à mettre enfin
un terme aux agissements flagrants de la bande de vautours qui en détournent
les moindres richesses : la Communauté a le droit pour elle et elle
peut agir en vertu de la thèse, maintenant reconnue par le Droit
international (Cf les récents propos de J.Chirac à Londres),
de l’ingérence humanitaire, politique et économique. Il s’agit
de porter secours au Peuple djiboutien, victime de l’oppression, de l’injustice
et de la spolliation sous toutes ses formes : libertés, propriété
et VIES HUMAINES.

Priorité
à la sauvegarde et à la conservations des preuves

Nous allons déposer
une plainte pour destruction volontaire de données, devant les tribunaux
français dès que nous aurons le résultat des recherches
en cours.

Bien entendu, toutes les
mesures de sécurité ont été prises pour mettre
en échec de nouvelles attaques de pirates. Nous rappelons aussi que toutes
les données sont sauvegardées deux fois par jour, sur deux sites différents (dont un tenu secret)
et qu’elles permettent dans le pire des cas, de relancer le site après
rechargement des données. La priorité pour l’ARDHD est d’assurer la sécurité et la sauvegarde de six ans de documents et de preuves des crimes contre l’humanité et des actions criminelles conduites par le régime de Guelleh.