12/12/04 (B276) Attentat du Café de Paris. Un lecteur nous envoie la copie du document publié sur le site « SOS ATTENTATS ».

Ce document assez concis
est intéressant, dans la mesure où l’on retrouve les mêmes
:

Le juge Le Loire
(qui sera démis dans l’affaire Borrel) est soupçonné,
par certains observateurs, d’avoir eu des liens privés et personnels
avec Guelleh,

L’avocat local, Me
Martinet,
avocat de Guelleh, devenu riche propriétaire à
Djibouti. Il est soupçonné d’avoir participé activement
à la subornation d’Ali Iftin. Il a été entendu par la
Justice française et nous attendons la confrontation qui devrait avoir
lieu entre Ali Iftin et lui-même devant la Justice française.
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Lien avec le site
« SOS ATTENTATS »

27 septembre 1990 : Café de Paris. Djibouti

1 mort (un enfant de 6
ans), 15 blessés dont la famille (parents, frère et sœur
de l’enfant tué)

La procédure :

Instruction ouverte par
le Parquet de Paris
Juge d’instruction : Roger Leloire
Avocats de S.O.S.ATTENTATS : Me Jacques Chanson et Me Alain Martinet

Les auteurs se trouvent
à Djibouti.

Le procès s’est
tenu par contumace devant la Cour d’assises de Paris, spécialement
composée.

Décision
du 16 novembre 1998 :

condamnation de Awaleh GWELLEH ASSOWEH, dit MINEH, Mohamed Ali ARREYTEH
dit Arreita, Ahmed ABDILLAHI MAHDI, Abdi BOUH ADEN dit BOURANEH et Mohamed
HASSAN FARAH à la réclusion criminelle à perpétuité
.

Décision
du 29 novembre 1999 :
condamnation d’Aden Robleh Awaleh à la réclusion criminelle
à perpétuité

______________________________________ Suite (ARDHD)
Un autre procès s’est tenu à Djibouti et un jugement rendu le
9 avril 2001

DJIBOUTI
(ADI) – 9 avril – La Cour Criminelle de Djibouti a condamné lundi
M. Aden Robleh Awaleh à une peine de 6 ans d’emprisonnement avec
sursis pour complicité, assassinat et tentative d’assassinat dans
l’attentat du Café de Paris qui avait fait un mort et plus d’une
dizaine de blessés le 27 septembre 1990, annonce l’Agence Djiboutienne
d’Information.

Deux autres
co-accusés, Abdi Bouh Aden et Mohamed Hassan Farah ont été
condamnés à 8 ans d’emprisonnement pour des motifs similaires.
Un troisième co-accusé, Mohamed Ali Arreyteh a, pour sa part,
été condamné à une peine de privation de liberté
de 6 ans.

Ces 3
co-accusés, qui avaient déjà purgé une détention
préventive de près de 8 ans à la Maison d’Arrêt
de Gabode, devaient être remis en liberté à l’issue
du procès qui s’était déroulé pendant 6 heures
dans la salle principale du Tribunal de Djibouti.

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Coucou, l’avocat des parties
civiles à Djibouti est …. devinez ? Me Alain Martinet bien sur
!!!

Quelques jours, lors d’une
nouvelle audience, la justice djiboutienne a fixé le montant de l’amende
à payer à une somme extrêmement importante. Aden Robleh
n’ayant pas les moyens de s’acquitter, Guelleh a fait procéder à
un début de saisie et de vente forcée de ses immeubles.

N’écoutant alors
que son courage, Aden Robleh s’est rallié à Guelleh fin juin
2001 (environ) et depuis il n’a cessé de soutenir son dénonciateur
… obtenant rapidement un poste de député à l’AN avec la suspension du paiement de l’amende.