16/12/04 (B276) Bruxelles : le rendez-vous du 18 décembre 2004 sera aussi la dénonciation de la Torture.


La
manifestation prévue le 18 decembre 2004 devant la Chancellerie de Djibouti
à Bruxelles, pour dénoncer le dictateur Guelleh à BRUXELLES
a plusieurs objectifs.

Ce
ne sera pas que la commémoration du massacre d’Arhiba et l’hommage rendu
à nos frères Afar, tirés comme des lapins à balles
réelles par les bourreaux du régime sanguinaire.

Ce sera aussi
la commémoration du 13ème anniversaire de la Torture appliquée
massivement aux membres de la communauté Gadabourci de Djibouti.

Cet
évenement n’avait jamais encore été célebré à Bruxelles : une grande première !

Toute
la communauté Gadabourci a été humiliée et torturée
dans son propre pays, par les hommes à la solde de Guelleh.

Les
victimes présentent encore aujourd’hui des séquelles. Les jeunes
torturés souffrent : douleurs physiques, instabilité psychologique,

C’est
un acte impardonnable que le temps ne pourra jamais effacer.

Rendez-vous
samedi prochain devant l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles pour saluer
le calvaire enduré par nos frères victimes de l’injustice et de
la cruauté d’une dictature omniprésente.

Nous serons nombreux……


OUBAH H

_________________________________
Note de l’ARDHD
Le temps n’est-il pas venu
de dénoncer les crimes contre l’humanité commis par Guelleh ou sous
ses ordres ?

Nous ne pouvons qu’encourager les victimes à
se réunir et à se mobiliser pour porter plainte devant les tribunaux
européens qui ont la compétence pour juger des crimes contre l’humanité
: assassinats, massacres, viols, spoliation, torture.

Notre Association
est à la disposition de ceux qui souhaitent agir, pour les aider à
déposer devant la Justice internationale, tout en les aidant à se
protéger, contre les représailles des barons du régime.

N’oubliez
pas que Guelleh réfutera toujours vos affirmations et que la Communauté internationale affichera officiellement un certain scepticisme, tant qu’il n’y aura pas
de plaintes déposées contre lui !

C’est un devoir de
mémoire et un devoir civique pour mettre un terme à la dictature
et à ses pratiques inhumaines. Nous ne pouvons qu’encourager la naissance dun débat
dans ce sens le 18 décembre 2004.