21/02/05 (B286) Radio-trottoir : quelle distance y a-t-il entre élection et éjection ? (lecteur)

La question est d’actualité
! Nous avons interrogé les plus grands mathématiciens : pas
de réponse satisfaisante ! De leur avis, la distance est trop courte
pour pouvoir être mesurée et exprimée dans un système
métrique qui a ses limites …

Alors nous nous sommes
tournés vers les physiciens et en particulier, ceux qui étudient
les particules. Ils ont commencé par bien décrire la question
posée par l’ARDHD. Puis ils se sont livrés à des calculs
et à des expérimentations. Grâce à de super calculateurs,
ils ont réussi à modéliser le problème. Et la
réponse est venue. La distance est infime : moins d’un cent millionième
de micron !

C’est dire si les deux
choses sont proches et pourtant les attentes sont totalement opposées

Djibouti ne veut plus
de Guelleh ! Pourtant, Guelleh veut conserver Djibouti, parce qu’elle lui
rapporte encore suffisamment, même s’il y a de moins en moins de richesses
potentielles à extraire de cette population asservie, anéantie,
endettée pour un siècle et dominée par la dictature ….

L’élection
Si Guelleh est le seul candidat à sa succession et bien même
y aurait-il un pantin de dernière minute pour lui donner la réplique,
en échange d’avantages sonnants et trébuchants, le Peuple ne
va pas se précipiter pour lui donner un nouveau mandat. L’élection,
certes, mais dans quelles conditions ? Il faudra frauder, encore fraudrer.
Ce ne sera pas le maquillage des bulletins qu’il faudra accomplir, mais celui
du taux de participation qui, sinon, pourrait être inférieur
au minimum normalement admis ! Quel pourcentage voterait encore en faveur
de Guelleh aujourd’hui : 5 % ? moins ? Tous ceux qui profitent du régime
et ils constituent une élite peu recommandable, mais très restreinte
…

L’éjection
En revanche, le Peuple commence à trouver que la dose de dictature
est suffisante et qu’il aimerait jouir de sa liberté et de ses droits
fondamentaux. C’est le début du processus d’éjection.

Vous mesurez combien les
deux notions sont proches et même interdépendantes. Par exemple
le coup d’envoi du premier (l’élection)
pourrait déclencher
par réaction purement physique, le coup de pied au derrière
(l’éjection)
, qui mettrait un terme à l’état corrompu
et aux agissements criminels de la bande à Paulette et son Chamelier.