21/04/05 (B294) Les propositions du Parti UGUTA – TOOSA pour une réunion de l’opposition dans une structure unique donnnant plus de poids, face au système dictatorial.

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Note de l’ARDHD
Nous publions cet appel avec beaucoup de plaisir, car nous ne cessons, depuis
sept ans (au minimum) d’appeler à l’union de l’opposition autour d’un
objectif commun : le licenciement de Guelleh et la fin de son système
dictatorial.

Lorsque
cet objectif sera atteint et que l’opposition unie aura créé
les conditions de la Démocratie, chacun aura la liberté de proposer
au Peuple djiboutien, qui choisira, ses orientations et son programme.

Nous
soutenons donc cet appel, sans réserve.

Il faut se souvenir et ne pas oublier que le FRUD avait lancé récemment un appel (publié sur notre site) qui allait dans le même sens..

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Reims,
le 16 avril 2005

Les
propositions de Uguta (Toosa)

Notre
parti politique, Uguta (Toosa), considère que le boycottage de l’élection
présidentielle s’est déroulé exactement comme nous l’espérions.
L’aveuglement du candidat sortant l’a amené à commettre l’irréparable
sur le plan politique, en acceptant de maintenir le planning d’une élection
qui ne pouvait que générer, en cas d’absence d’un challenger,
le discrédit et la condescendance à l’égard de Ismaïl
Omar Guelleh. Cette première phase correspond à une belle réussite.

La deuxième
phase doit avoir pour objectif d’informer l’opinion nationale sur la portée
et la signification des résultats de cette élection. Il est
clair que tous les Djiboutiens ne saisissent pas encore la raison pour laquelle
l’opposition se félicité de la façon dont le scrutin
s’est déroulé.

La troisième
phase devrait porter sur la construction de l’unité de toute l’opposition
djiboutienne autour d’un programme commun et d’une instance de concertation.
Le temps n’est plus à la jalousie, à l’amour-propre mal placé.
Je vais dire crûment : « Chassons le dictateur d’abord, ensuite
les démocrates pourront laver les linges sales entre eux ».

Plus que
jamais, il est vital que l’opposition prenne des initiatives, organise des
rencontres entre ses membres à Djibouti ou à l’étranger
et montre sa capacité à débattre sur des sujets constituant
de véritables enjeux pour notre pays. Par exemple, pourquoi ne pas
organiser des élections au sein de l’U.A.D. pour nommer un nouveau
bureau politique, afin de montrer ce qu’on appelle des élections démocratiques
? Pourquoi ne pas faire une manifestation silencieuse le jour où Ismaîl
omar Guelleh va prêter sermon ?

L’opposition
djiboutienne vivant à l’étranger

A destination
de l’opposition djiboutienne résidant à l’étranger, Uguta
(Toosa) propose :

– la mise place d’une instance de concertation en Europe, au Canada et aux
Etats-Unis entre tous les partis et personnalités appartenant à
l’opposition djiboutienne ;

– l’élaboration d’un programme commun autour des concepts de démocratie,
de libertés et d’égalités, etc.

– l’élection d’un bureau politique qui sera renouvelé tous les
ans ;

– la définition d’un programme à réaliser durant l’année
2005, etc.

Les Associations
seraient les bienvenues en tant qu’observateurs. Il est normal que nous leur
donnions le gage de notre volonté de lutter contre l’arbitraire, les
violations des droits de l’homme et toutes formes d’injustice.

L’idéal
serait que tous les partis appartenant à notre famille politique, qu’ils
soient à Djibouti ou à l’étranger, se fédèrent
autour d’une seule instance de concertation.

C’est
la solution la plus sage, la plus responsable et la plus efficace si l’on
veut éradiquer la dictature dans notre pays.

Direction
politique de Uguta – Toosa

E-mail : accueil@uguta.org