06/05/05 (B296) Avis d’un lecteur sur la politique tribale d’IOG et sur les injustices réservées, en particulier aux Fourlaba. (Lecteur)

____________________________ Note de l’ARDHD

Nous avons toujours choisi d’éviter, autant que nous le pouvons, toute contribution à caractère raciste ou tribale. Il nous est difficile de refuser l’article que nous propose un lecteur, car il met en lumière justement, la politique négative du "Tout tribalisme" qui est poursuivie par Guelleh ….

Nous ne voudrions surtout pas que cet article puisse susciter le retour des polémiques ethniques, qui sont nuisibles au débat pour la restauration des Libertés, de la Justice et de la Démocratie.

Comme notre lecteur oublie d’en parler, nous rappelons qu’il convient aussi de souligner (ce qui a souvent été écrit sur notre site) que les Fourlaba ne sont pas les seuls à être les victimes de Guelleh : les Gadabourci et les Afar, entre autres, ont payé un lourd tribut à la politique haineuse du dictateur, qui privilégie à outrance le clan des Mamassan.. et qu’ils ont eu de nombreuses victimes (Suite de l’affaire du café de Paris, massacre d’Arriba, exécutions de civils dans le Nord et à l’Est, etc..)

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Ismail Omar a toujours pourchassé les
Fourlabas. Déjà, lorsqu’il était le Directeur du Cabinet de Gouled puis aujourd’hui, comme Président. Les Fourlaba representaient autrefois 50% de la population djiboutienne y compris
dans la fonction publique. Aujourd’hui, ils ne représentent plus
que 30%.

Guelleh n’a jamais aimé notre ethnie. Il y a eu
plus de Fourlaba tués en 25 ans que pendant 100 ans. Ils sont véritablement pourchassés par le régime et par ses manoeuvres qui constatent à dresser d’autres ethnies contre eux.

Pourtant notre ethnie n’a aucune raison de faiblir. Elle demande simplement le droit de vivre librement, dans le respect de la justice et en bonne intelligence avec toutes les autres composantes de La Nation.

Donc je dirai que les Fourlaba vivront et qu’ils continueront à vivre après Guelleh et son régime dictatorial.

Les Djiboutiens de demain.
Hollande