15/05/05 (B298) Radio-Trottoir : match à suivre / Les dessous de l’agression de GMO (Lecteur)

Fidèle lecteur des publications de l’ARDHD, je voudrais avant d’entrer dans
le vif du sujet, saluer au passage sa contribution au débat d’idées pour la
genèse de la démocratie dans notre pays.

Je souhaiterai réagir à l’article du 11/05/05 publié dans le numéro B297, concernant les
frasques de GMO qui est pour rappel le chef de cabinet du PM Dileita.

En effet, à la lecture de cet article émanant « d’un lecteur » je me suis
demandé qui avait intérêt à dénaturer les véritables faits qui se
sont produits ?

A qui cela pouvait-il profiter ?

Imaginez que l’informateur puisse essayer d’occulter les personnes véritablement misent
en cause dans cette affaire ? En effet, s’il est vrai que GMO a bien été blessé
par M. Boko, à qui il impute l’intégralité de la responsabilité de l’acte, le lecteur oublie de préciser que Boko était accompagné d’un complice qui
avait pour mission de faire diversion.

GMO se trouvait bel et bien dans son véhicule mais à son domicile d’Engeila. M.
Boko et son complice guettaient son arrivée. Ils ne sont pas passés inaperçu car ils
faisaient les 100 pas devant le domicile, ce qui a éveillé les soupçons des voisins de
GMO.

Au moment de passer à l’action (la discrétion n’étant pas leur point fort
apparemment),
ces derniers ont très vite été repérés par GMO. Il a vu le
complice s’approcher dangereusement, une canne à la main, mais il n’a pas pu se protéger de Boko
qui est arrivé par derrière et qui a pu ouvrir la portière. Armé d’une brique, il
« l’éclata » sur la nuque de GMO. (Ce qui remet cause en thèse de la filature
discrète du lecteur mais pas de l’embuscade)
.

Boko était persuadé qu’il avait tué GMO et il le laissa pour mort. Mais GMO ne l’était pas. Dans un élan de survie il démarra son 4*4 et se lança à la
poursuite de ses agresseurs.

Apres quelques minutes d’une course poursuite rocambolesque à travers
Eingela, M. Boko fut intercepté non pas par GMO, ni par les forces de
l’ordre, mais tout simplement par des voisins de GMO (qui s’étaient eux aussi lancés à la
poursuite)
.

Ils l’ont véritablement passé à tabac et ils auraient pu le tuer. Paradoxalement Boko ne dût sa survie
qu’à l’intervention de GMO qui s’interposa jusqu’à l’arrivée des Forces de
police.

Conduit dans les locaux de la police, M. Boko «ne fit pas long feu ».

Je
m’explique : « il s’est mis à table » et il avoua aussitôt que le commanditaire de cet acte
n’était autre que M. Ibrahim Ali (notre fameux directeur de l’ Office des
Prestations Sociales) (*).

La justice s’est saisi du dossier puisqu’il y avait eu tentative
d’assassinat. Le procureur Djama (eh! oui encore et toujours lui !!!) dépêcha des
Officiers de la Gendarmerie pour recueillir la déclaration de M. Ibrahim
Ali, qui était directement mis en cause par Boko.

Savez-vous ce qui est arrivé ?

Ibrahim Ali a mis les Gendarmes à la porte en leur disant de se méler de leurs affaires et d’aller voir ailleurs s’il y était !!!

Au fond, toute cette affaire est assez logique à partir du moment où l’on sait que M. Ibrahim Ali a une certaine
rancoeur pour ne par dire une véritable haine(Lui seul pourrait nous le dire) à l’égard de l’entourage du PM, qu’il qualifie ouvertement
et publiquement de OUROUS (les « petits » en afar), au motif qu’ils seraient responsables de sa mise à
l’écart (temporaire) et de surcroît d’une véritable humiliation publique.

Ne pouvant atteindre Dileita, directement, en raison de la sécurité qui le protège, il a confié à Boko la tâche de
descendre GMO, qui est la cheville ouvriére du Cabinet Dileita, pour ne pas
dire sa force de frappe. Sans GMO, nous savons tous à
Djibouti, que le PM n’aurait pas eu la capacité de se maintenir longtemps à son poste.

Mais jusqu’où ira « ce spolieur » de l’Etat dont le sens de la gabegie ne connaît aucune limite. Je
me rappelle, qu’il n’y pas si longtemps M. Ibrahim Ali faisait des aller et retour,
entre son domicile et l’hôpital Bouffard. Devait-il avoir recours aux
médicaments que lui prescrivaient les psychiatres hospitaliers pour trouver un peu de sommeil, tellement il était mobilisé par les problèmes financiers dont il est responsable.

Aujourd’hui il est l’un des hauts Fonctionnaires djiboutiens qui fait parti
de la nomenklatura du système.

Il possède :

une résidence à Haramous (pour
vous dire tellement il s’est rempli les poches)
Il ne quittera pas le bateau parce qu’il est complètement pourri. Une parcelle de terrain lui a été attribué et il y a fait construire un véritable petit Palais proche de celui d’IOG (Se croit-il plus en sécurité, car la confiance ne règne pas vraiment),

une luxueuse Villa dans le sud de la
France.

Croit-il que c’est Loi du plus fort qui va le sauver, le jour du jugement
dernier ? ou que le grand Manitou lui pardonnera à son retour de voyage ?

L’avenir nous
le dira très vite (dès le retour d’IOG).

En tout cas son vieux pote Hachi Afweneh ne dort plus, tant il redoute que
la colère d’IOG ne s’abatte sur son ami.

Résultat du match (premier tour) Dileita 0 – Ibrahim Ali 1

Match retour très prochainement

(*) Dileita avait suspendu, il n’y a pas longtemps, Ibrahim Ali, le directeur de l’Office des Prestations sociales, pour des raisons de tenue des comptes (sic). Il doit sa réintégration au seul fait qu’il « est dans les petits papiers » de Paulette et non pour sa soi-disant bonne gestion de l’organisme, qui est au bord de la faillite ….