08/07/05 (B306) Guelleh a-t-il violé une fois de plus le Droit international en envoyant vers une mort programmée, cinq aviateurs éthiopiens qui avaient eu la naïveté(?) de lui faire confiance ? (Info LDDH)

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA LDDH
DU 7 JUILLET 2005
SUR LES FORTES POSSIBILITES D’EXECUTIONS SOMMAIRES
DE CINQ MILITAIRES DE L’AIR ETHIOPIENS
AVEC LA COMPLICITE VOIR L’ACCORD DES AUTORITES DJIBOUTIENNES.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est non seulement outrée, mais totalement bouleversée par les violations flagrantes du droit international, en remettant aux autorités éthiopiennes cinq réfugiés de l’Armée de l’Air Ethiopienne qui se sont réfugiés le 9 juin 2005 à l’Aéroport internationale de Djibouti au Bord d’un hélicoptère de combat MI6 suite à la répression sauvage qui s’est abattue après les élections en Ethiopie pays voisin de la République de Djibouti .

La LDDH par le Communiqué de Presse du 26 juin 2005 avait alerté l’Opinion nationale et internationale du danger imminent pour la vie de ces cinq demandeurs d’asile politique conformément aux Droits internationaux sur les réfugiés, découlant des articles suivants :
1. article 3 de la Décalration Universelle :
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
2. Article 6 de la Déclaration Universelle :
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique (droit de réfugié y compris, n’est-ce pas ?)
3. Article 14 de la Déclaration Universelle :
1° Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile, et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.

Ayant appris que le Haut Commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés (HCR) en République de Djibouti, n’a pas eu le droit de voir, le droit d’accès, aux demandeurs d’asile politique, aux demandeurs du Droit à la vie.
Déplorant le fait que les autorités Djiboutiennes après moult pressions du siège du HCR à Genève, se seraient engagés à leur présenter le 6 juillet 2005 les demandeurs d’asile, mais qu’un jour avant, les mêmes responsables auraient outrepassé leurs engagements en les remettant, dés le 5 juillet 2005, aux forces de sécurités éthiopiennes présentes à Djibouti

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant au Haut Commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés, au CICR, à Amnesty International à la FIDH et à l’UIDH, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme des Nations Unis, à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, à l’ensemble de la Communauté djiboutienne, éthiopienne et internationale de conjuguer tous leurs efforts pour que les autorités djiboutiennes donnent des explications précises sur ces violations flagrantes du principe générale du droit international, violations intolérables et inadmissibles.

Elle demande solennellement, la création urgente d’une Commission d’Enquête internationale et régionale, pour connaître le sort réservé à ces demandeurs d’asiles, et pour établir très clairement les responsabilités dans cette affaire aux fortes possibilités de meurtres prémédités, responsabilités parfois récursives dés qu’il s’agirait de demandeur d’asile politique, « que l’on doit probablement sacrifié pour exemple ».