10/07/05 (B306) L’extradition des cinq aviateurs éthiopiens ? Ce n’est pas une première ! Une vieille pratique de Guelleh !(Lecteur)

Autrefois, il y avait dans les camps de refugiés d’Arawsa et d’Ali-Addé, des officiers Oromos. Pour obtenir, en échange, l’extradition des membres des FRUD et plus tard des accusés dans l’affaire du Café de Paris, des officiers de la FNP avaient emmené ces éthiopiens, une nuit à la frontière éthiopienne.


Lorsque ces éthiopiens ont réalisé qu’ils venaient d’être livrés aux mains des autorités ethiopiennes, ils ont eu le temps de leur dire textuellement :

« Vous vous prenez pour des Soldats, mais vous venez de violer les règles les plus sacrées et les valeurs de vos coutumes, de votre religion, de vos Lois et des Lois internationales. Un jour nous saurons vous demander des comptes et vous devrez payer pour ce crime, sinon ce seront vos enfants qui paieront pour vous. »


Vous voyez que l’extradiction des éthiopens est un grand classique de Guelleh et qu’elle ne date pas d’aujourd’hui. Le plus dramatique, c’est que des hommes aient encore pu croire dans le double langage de ce sinistre personnage qui n’a aucun respect de la parole donnée et des valeurs de notre culture et de notre religion.