15/08/05 (B311) Ah le service des Urgences de Djibouti. Dissuader la population par l’argent ! (Lecteur)

Je vais vous raconter la dernière en date dans ce service !

Ce matin, aux Urgences, après l’ouverture du guichet d’accueil : on demande à un pauvre alcoolique, qui saignait fortement du bras, de payer sa note ! Incrédule l’homme a failli blesser l’agent, tant il était désemparé.


Jusqu’où ira cette politique de la ségrégation des soins par l’argent ?

Ne risque-t-on pas de provoquer l’inverse de ce que le monde entier fait dans ses pays ? Je m’explique : la population aura-t-elle encore le réflexe de foncer vers les urgenges sans penser à autre chose, en cas de maladie ou d’accident ?

A chercher ses sous par tous les moyens, y compris des emprunts à la famille et aux voisins, ne va-t-on pas perdre un temps précieux, parfois vital ?

Ceux qui auront le malheur d’être pris d’une crise en pleine nuit, sans disposer d’une réserve en espéces et qui ne pourront faire appel au voisinage, se rendront-ils aux urgences, sachant que le tenancier des lieux leur présentera la facture dès l’ouverture de son guichet ?