08/09/05 (B314) A lire sur le site du GED, un article sur les viols commis par des militaires contre les femmes Afar et sur le massacre de Yoboki. Selon ce même site, le Général Zakaria serait très impliqué dans plusieurs de ces faits et on parle de plusieurs victimes qui pourraient porter plainte ….

lien avec l’article intégral :

Quelques extraits :
"Qu’ils soient perpétrés en temps de paix ou en temps de guerre, qu’ils soient exercés par des hommes sur des femmes d’une autre ethnie – originaires du pays ou en situation de réfugiées – sur des femmes qui leurs sont subordonnées ou sur les épouses de militaires subordonnés – donc sur lesquels/lesquelles ils ont une autorité directe ou indirecte -, les viols et violences sexuelles constituent indubitablement des atteintes graves à l’intégrité physique et mentale des victimes et sont même, selon la Commission Justice et Liberté publique du GED, l’un des pires moyens d’atteinte à l’intégrité de la victime, puisque cette dernière est doublement attaquée: dans son intégrité physique et dans son intégrité morale. " (…)

(…) "Dans l’esprit des propagandistes de l’époque mis en accusation – dont l’actuel Général Zakaria sous chef des Forces Armées Djiboutiennes – la violence sexuelle était une étape dans le processus de destruction du groupe Afar tendant à le chasser du territoire de la République de Djibouti ; par destruction de son moral, de la volonté de vivre de ses membres, et de leurs vies elles-mêmes."(…)

(…) "LE GÉNÉRAL ZAKARIA MIS OUVERTEMENT EN ACCUSATION SUR LE PLAN INTERNATIONAL.

Les viols perpétrés à cette époque faisaient suite à d’autres actes réalisés par quelques militaires de haut rang qui faisant usage de leurs privilèges et grades. Ces actes étant ponctuels et le fait de quelques uns qui ont exercé d’odieuses pressions.


Le cas de ce témoin – ex Sergent Chef féminin des FAD d’origine Afar et chassée depuis de l’Armée pour refus de céder aux  » exigences  » de l’actuel Général Zakaria – est l’un des exemples de ce que nous avançons.


Cette femme – comme hélas bien d’autres – s’est réfugiée quant à elle en territoire Afar en Éthiopie, elle subit depuis cette époque une situation de précarité et indirectement des pressions afin qu’elle se taise alors que son honneur de femme et de sous officier a été bafoué.


Elle exige condamnation de l’auteur comme réparation des préjudices subis mais aussi réintégration dans ses droits de sous officier pour avoir été injustement chassée de l’Armée djiboutienne."(…)