22/09/05 (B316) 21 septembre : Journée internationale de la paix ? (Représentant de l’ARD en France)

L’assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 21 septembre « Journée internationale de la paix ». L’organisation mondiale prie à cette occasion, de la communauté internationale aux simples citoyens, d’observer la journée comme celle du cessez-le-feu et de la non-violence.


 


Mais quid de Djibouti et de la paix ? Voilà pourtant un pays où un gouvernement trahit sans façon des engagements pour la paix pris devant des représentants de la communauté internationale, lesquels ignorent eux-mêmes sans façon leurs propres engagements de témoin.


 


Djibouti est-il alors le trou noir de la conscience universelle ? Djibouti renvoie-t-il les Etats signataires des grands principes de droit aux poids inavoués de leurs propres coexistences multilatérales ?


 


A moins de déceler une raison contingente dans le 21 septembre lui-même, qui est aussi la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, …soit la journée des oublis.


 


Sans jamais se lasser de devoir lui faire recouvrer la mémoire, soyons tout d’espérance, accueillons en ce jour un extrait du discours onusien : « La Journée internationale de la paix doit être un jour de cessez-le-feu. Je demande à tous les pays et à toutes les personnes d’arrêter toutes hostilités pour une journée entière. Je demande également à tous les peuples autour du monde d’observer une minute de silence à midi. Que l’idéal de la paix demeure dans nos cœurs » M. Koffi Annan, le Secrétaire général des Nations Unies, le 21 septembre 2005.


 


Maki Houmedgaba, Représentant de l’ARD en France


Alliance républicaine pour le développement (ARD)


Paris, le 21 septembre 2005