26/09/05 (B317) 08h00 (Paris) Les propos tenus par M.Borreh le President auto-proclame des Ports et Zones Franche de Djibouti a l’encontre des syndicalistes du Port de Djibouti me font froid au dos. (Lecteur)

Ce spectacle est des plus terribles quand on connait le personnage. M. Borreh
appartient à une famille tres connue à Djibouti. Il est venu sur le devant de la scene suite aux coups bas qu’il a porté contre son père et ses frères qui, selon les rumeurs qui circulent ici, auraient été dépossédés de leurs biens.

Tel Brutus, Abdourahman Borreh se serait hissé à la tête de sa famille par la ruse et mille subterfuges, dont la traitrise ne serait pas la moindre. Selon certains témoins qui l’auraient cotoyés et que j’ai rencontrés, Borreh pourrait être un étonnant personnage moins par ses qualités que par sa sournoiserie, son immoralité et son arrogance.

Pour lui, l’intérêt général n’est-il rien d’autre, au fond, que la satisfaction de son
propre intérêt ? Vit-il par et pour les coups bas qu ‘il porte au
portefeuille des Djiboutiens ?

Serait-ce lui qui participerait à l’innondation du marché des cigarettes
Benson de contrebande ? Pourrait-il avoir menacé ou amadoué les agents des impôts
lorsque ces derniers opèrent des vérifications fiscales contre la Banque
Indosuez ou la Soprim son holding ?

C’est lui qui est l’origine du Contrat de Servicec entre la Dubai Port
Authority et qui aurait convaincu son ami Guelleh qu’il vallait mieux avoir sa part du
gâteau du Port directement que par l’intermédiaire d’un cousin placé a la
tête de la Direction du Port. En fit-il de même pour le Sheraton Hôtel de
Djibouti où il pourrait avoir utilisé Al Hamoudi comme prête-nom oeuvrant au
profit du couple Borreh/Guelleh ?

Ce personnage, souvent décrit comme étant dépourvu de scrupules, est-il allé jusqu’à jouer les entremetteurs pour un Guelleh en mal de sensation « amoureuse ? » avec des « amies » qu’il aurait pu aussi inviter à bord de son Yacht aux abords de l’île Moucha ? Rien ne permet de l’affirmer avec certitude.

C’est un triste sire, à mon avis, surtout lorsqu’il s’en prend aux syndicalistes
qui travaillent pour le bien du Port de Djibouti et de ses travailleurs. Je pense que le temps est venu de lui dire « bas les pattes » !

K.R