26/09/05 (B317) Radio-Trottoir : DILEITA S’EXPRIME SUR LES SUJETS BRULANTS ! Comme on ne l’a pas entendu depuis longtemps, nous avons cru lui rendre service en lui préparant un discours démocratique de rentrée sociale, à prononcer par exemple, devant les salariés du port, pour réchauffer l’atmosphère ! (Humour)


La roue tourne en permanence, selon
la Parole infaillible
de l’inénarrable DILEITA

Chères et chers « Con » citoyennes et citoyens …

Rejouissez-vous enfin, j’ai une bonne nouvelle, la première depuis ma nomination à ce Poste prestigieux et sans pouvoir.

 

L’affaire du Port et des arrestations arbitraires et autoritaires de nos chers syndicalistes, est exemplaire de l’image de sérieux et de cohésion sociale que nous voulons donner au monde entier.

Chaque licenciement abusif au Port, à la Poste, chaque
incarcération d’un Groupe malveillant de syndicalistes
acharnés et revenchards, c’est un emploi
qui se libère pour des travailleurs respectueux, non syndiqués et membres de nos ethnies !

C’est une aubaine pour tous !
– C’est un chômeur de longue durée qui va retrouver enfin le plein emploi,
– C’est une famille qui retrouvera l’appétit et la dignité.

Dubaï Port International, continuez longtemps à nous aider à
retrouver des emplois pour
les plus démunis d’entre vous (*) en coupant des têtes inutiles, négatives et néfastes à la rentabilité hautement capitalistique des activités transparentes et « tordues » du Port.

Nous avons besoin d’une main d’oeuvre docile et
corvéable et non de syndicalistes, dont le seul objectif est de diminuer le temps de travail et d’obtenir des augmentations de salaire.

Pour maintenir à niveau ce fleuron de l’économie de Dubaï, c’est l’inverse que nous devons pratiquer : augmentation du temps de travail et diminution des salaires. C’est à ce prix seulement, que nous contribuerons activement et concrètement à l’enrichissement de notre vénéré Maître, le grand Guelleh et son épouse. Ensuite, nous aurons le Droit inaliénable à leur reconnaissance, sous la forme d’un nouveau serrage de vis.

En résumé, vous acceptez bien volontiers de travailler plus en gagnant moins. Si vous vous syndiquez au cours de la partie, vous êtes éliminés d’office et on vous torture, sinon vous gagnez le droit de rejouer une nouvelle partie avec des objectifs de progrès : plus de travail, moins d’argent. On refait une partie ? Chiche !

(*) Fort modestement et compte-tenu de la fortune que j’ai amassée sur votre dos, je me vante d’avoir refusé de m’associer à votre caste pour éviter de vous mettre mal à l’aise.