13/11/05 (B324) Une pétition pour les libertés et la démocratie au Sénégal. (Actus)

Pétition internationale

Le Sénégal qui est souvent cité comme modèle de démocratie pour l’Afrique, risquerait de la perdre. Depuis son arrivée au pouvoir il y a 5 ans, le Président du Sénégal, Me Abdoulaye WADE, glisse progressivement vers l’univers de l’autocratie et de la dictature feutrée, comme en témoignent les attaques généralisées contre la presse, les journalistes, les associations civiles et personnalités politiques, tel le cas de l’Ex-Premier Ministre, Idrissa SECK qui est embastillé depuis 4 mois sans jugement.

Prière de signez la pétition qui suit à l’adresse collectifafricain@yahoo.fr Pour plus de détails, visitez le site du Collectif Africain Contre les Violences Politiques (CAPCV).

Une pétition internationale pour libérer Idrissa Seck et l’arrêt des poursuites contre les journalistes au Sénégal

Nous le savions tous, M. Idrissa SECK était en danger depuis sa mise en accusation devant l’Assemblée Nationale pour atteinte à la sûreté de l’Etat, mais là où le délire des Autorités se confond à de la démence, c’est lorsqu’elles reconduisent le même chef d’accusation à l’endroit de Babacar TOURE, Oumar DIOUF FALL, Abdoulaye Ndiaga SYLLA, Ndèye Fatou SY et Ibrahima GASSAMA du Groupe SUD FM.

Ce n’est plus de dérapages ni de dérives dont il s’agit, mais de l’amorce d’un délire paranoïaque propice à tous les coups tordus contre les Droits et Libertés de la presse et des Citoyens. Il y a lieu de se demander quel Gouvernement nous avons, si chaque expression citoyenne met en danger l’Etat. Car, avec autant de pouvoirs aux mains de personnes qui attrapent la mouche aussi facilement, il y a des raisons de redouter la transformation du Sénégal en caserne et de la République en camp pénal. Et, ce n’est pas tout.(…)

Aussi, sommes-nous fondés, Nous, Intellectuels du Sénégal et d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et du monde, combattants de la Liberté, de la Démocratie et de la Justice, des Droits de l’homme, animateurs de la société civile dans nos pays respectifs, de tirer la sonnette d’alarme, face à ces dérives se traduisant par des coups aveugles de pics et de pioches sur tout ce qui bouge dans les médias, la société civile, les milieux littéraires, artistiques, cinématographiques, intellectuels et immigrés ; les universités, l’opposition, les femmes, les jeunes et au sein du PDS.(…)

Ce qui donc constitue le trait dominant de la crise politique sénégalaise actuelle, ce n’est pas seulement que l’ex-Premier Ministre du Sénégal. Idrissa SECK, ait été emprisonné en violation flagrante de toutes les procédures de droit et garanties constitutionnelles reconnues à la dignité de ses fonctions antérieures comme à son statut politique de candidat déclaré aux législatives et présidentielles sénégalaises de 2006 et 2007, mais le fait que cet emprisonnement se soit accompagné d’une offensive générale contre les Droits et Libertés. Il serait difficile d’expliquer, en effet, autrement, la multiplication des attaques contre les Droits et Libertés, de même que les agressions contre la presse, les journalistes et les opposants:

– fermeture manu militari de la Radio SUD FM le 17 octobre dernier ;
– fermeture sans sommation de la radio Sud FM-Banjul le 22 octobre;
– quasi expulsion de M. Cheikh Yérim SECK, correspondant de Jeune Afrique
l’Intelligent à Dakar;
– fermeture citations directes par M. Karim WADE – le fils du Président -, contre MM. Alioune NDIAYE, Directeur du quotidien L’Observateur, contre Pape Amadou GAYE, directeur du quotidien Le courrier du jour ; contre El Malick SECK, éditeur du site internet Rewmi.com ;

attaques crypto-personnelles et insultes calomnieuses contre M. Abdoulaye Bamba DIALLO, Editeur de Nouvel Horizon;
– fermeture des radios FM de la ville de Touba,
– plaintes de l’Etat du Sénégal contre M. Babacar Touré et le staff du groupe Sud Com pour atteinte à la sûreté de l’Etat pour avoir publié l’interview d’un chef rebelle donné pour mort par les autorités…,

pour ne citer que les affaires les plus récentes. Sans parler de la politique de censure qui tend à museler toute expression citoyenne :organes de presse, journalistes (Abdou Latif Coulibaly), cinéastes (Jo Gaye Rama Ka), éditeurs de presse (Abdoulaye Ndiaga Sylla), organisation de jeunes, d’intellectuels,Jeunes de l’Opposition, Jeunesses pro-Idy, leaders syndicalistes indépendants, Femmes pour la libération de Idrissa SECK, Intellectuels et universitaires, membres ou non de la société civile et des partis, jeunesses rurales et mouvements paysans, chefs religieux pour l’élargissement pur et simple de Idrissa SECK, Etudiants sénégalais à l’étranger pour la Démocratie et la justice au Sénégal, menacés de rétorsion, de suspension de bourses, etc.

Ainsi, pour toutes ces raisons, les signataires de la présente pétition, en appellent à la conscience démocratique et citoyenne de tous les Amis de la Liberté au sein de toutes les nations pour :

1° La Libération immédiate et inconditionnelle du Premier Ministre Idrissa SECK, sain et sauf, ainsi que la préservation de ses droits civiques (d’éligibilité) et de son intégrité physique ;

2° L’annulation de toutes les poursuites contre Babacar TOURE, Oumar DIOUF FALL et le Groupe SUD COM, ainsi que la réouverture de SUD FM BANJUL

3 ° Le rétablissement des Droits et Libertés de Journalistes, des artistes, des écrivains, de la presse et de toutes les catégories de Citoyens, y compris les étudiants et les travailleurs immigrés

4° Le respect de la séparation des pouvoirs et de la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Comité International pour la Libération du Premier Ministre Idrissa SECK, la défense inconditionnelle de Babacar TOURE et du Groupe SUD COM et le Rétablissement des Droits et Libertés au Sénégal :

– L’Alliance des Citoyens pour la République (A.C.R.) ;
– Collectif Africain Contre les Violences Politiques (CACVP );
– Collectif des Sénégalais de France (CSF) ;
– Initiatives pour la Défense de Idrissa SECK (IDI) ;
– Comité d’Initiative des Intellectuels du Sénégal ( CIIS France)

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SIGNEZ LA PÉTITION POUR LES LIBERTÉS ET LA DÉMOCRATIE AU SÉNÉGAL
Courriel : collectifafricain@yahoo.fr
Fax: ……………………………………………

Tel : +336 16 89 79 50

Site Internet :

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