30/11/05 (B326) LDDH / ALERTE ROUGE Une nouvelle tuerie dans le quartier d’Arhiba commise par les Forces armées sur des populations civiles sans défense. Bilan provoire : 20 blessés et 10 morts

Le 30 novembre 2005 les Forces Armées de la République de Djibouti ont eu certainement l’ordre de tirer sur les civiles d’Arhiba en plein centre de la
capitale, alors qu’à proximité l’Assemblée Nationale procédait normalement à
l’ouverture de sa Session Budgétaire.

Ces tirs à balles réelles auraient commencé à 8h30, le nombre provisoire de
blessés se chiffreraient à une vingtaine et les morts à environ une dizaine.



Les noms des victimes seront donnés, lorsque la LDDH sera en possession detous les noms, au Défenseurs des Droits de l’Homme pour voir les possibilités d’engager des poursuites pénales contre les crimes contre l’Humanité, contre des crimes sur des populations civiles, qui manifestaient pacifiquement pour leur droits au logement, contre la politique ciblée des délogements sauvages. à l’égard d’une partie de notre population ;..

Ces tirs à balles réelles contre les populations civiles semblent comme une nouvelle décision d’élimination physique à l’encontre d’une population déjà économiquement et financièrement marginalisée, contre des Travailleurs du Port (Dockers) déjà socialement et totalement marginalisés.

Ces mesures de répressions sans aucune assise de sécurité intérieure, sans aucune assise de terrorisme, ne peuvent qu’ouvrir, inéluctablement, une volonté apparente de certains responsables politico-militaires qui souhaiteraient peut-être transposer l’ouverture d’affrontements armés dans la capitale, dans Djibouti ville.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très, très préoccupée par la tournure de ces événements dramatiques et criminels contre la population civile d’Arhiba II, qui continuent encore. 



M.NOEL ABDI Jean-Paul