08/12/05 (B327) Radio Trottoir : la langue de bois de Guelleh ne connaît plus aucune limite dès qu’il s’agit de travestir la vérité – Plus rien ne l’arrête, ni la dignité, ni les faits, ni sa conscience ! (Un étudiant)

Au Mali les jeunes djiboutiens jeûnent.

A l’occasion du sommet France-Afrique qui s’est tenu cette année à Bamako (Mali). Ismaël Omar Guelleh toujours prompt à voyager (9h de vol) avec son boeing aux frais du Budget national, n’a pas démérité en apportant sa modeste contribution à cette conférence dont le thème central était « la jeunesse africaine » ;
Le Président (illégitime) djiboutien s’est tout d’abord offert une interview certainement en milliers de dollars payée dans «Jeune Afrique l’intelligent ».

Cette causerie imaginaire a été largement reprise par le journal « La Nation » de la semaine dernière.

Sitôt cette médiatisation des propos présidentiels servie aux djiboutiens, IOG n’a pas hésité à envoyer sa soldatesque contre le misérable quartier d’Arhiba II.

Dés les premières minutes de leur charge à balles réelles, ses forces de sécurités ont lâchement assassiné un jeune de 11 ans parmi tant d’autres.

Fier de ce succès contre les jeunes désoeuvrés de sa capitale, Ismaël Omar s’est envolé pour Bamako où il a pris la parole au dernier jour du sommet.

Son discours ne lui semblant pas assez convaincant devant ses pairs d’Afrique et de France, il a donc invité quelques jeunes étudiants Djiboutiens au Mali, histoire d’alimenter ses caméras plutôt que leurs ventres creux.

Les téléspectateurs Djiboutiens ont pu voir au cours du journal télévisé de lundi soir diffusé par la RTD qu’Ismaël Omar restait à l’écoute des jeunes partout où il se déplace.

Devant quelques étudiants certainement boursiers sans bourses, le « progressiste » président, tout en écoutant leurs modestes doléances, qu’il s’est engagé à satisfaire, leur a aussi fait part de sa saisine des autorités Maliennes au sujet des difficultés d’études et de séjour de ses compatriotes jeunes.étudiants.

Devant un tel aveu d’incompétence et de mépris à l’endroit de nos jeunes étudiants en Afrique et d’ailleurs, faut-il rappeler que ces étudiants « ont fait 9 heures de voyages » munis d’une bourse d’une bourse d’étude du gouvernement Djibouti ;

Pourquoi sont-ils souvent à la charge de leurs familles alors que l’Etat leur a payé des billets d’avion ?

Est-ce au gouvernement du Mali, un des pays les plus pauvres mais aussi l’un des plus démocratiques du Continent Africain de s’inquiéter du sort des étudiants Djiboutiens ?

A notre connaissance le Chef de l’Etat de ce pays ne dispose pas de boeing présidentiel privé ni de multiples résidences secondaires à l’étranger, probablement entretenues par Dubaï Port International, n’est-ce pas ?

Honte au fils d’Omar Guelleh de fuir devant ses responsabilités et de continuer d’affecter nos maigres ressources à la sécurité donc à la répression contre les jeunes Djiboutiens mécontents.

Ce n’est pas par hasard si l’effectif des indicateurs de la police politique s’est gravement multiplié sous son régime, dépassant les milliers d’hommes et de femmes recrutés et payés pour espionner et dénoncer leurs concitoyens.

Un pays qui néglige ou abondonne ses jeunes n’a pas d’avenir serein. Nos jeunes étudiants à l’Etranger, en France, au Maroc, Malaisie, Sénégal ou au Mali en savent quelque chose.

Espérons que les dernières doléances médiatiquement exprimées, celles de nos jeunes au Mali seront satisfaites par celui qui a accaparé nos maigres recettes nationales.

En tout cas, le montant de ces éventuelles dépenses ne représentent certainement pas le dizième de son voyage à Bamako qui aura duré quarante 18 heures aller et retour et pas moins de dizaines de millions de francs Djibouti au contribuable Djiboutien.

Quel moyen d’expression laisse-t-il le prédateur local à la jeunesse Djiboutoise ainsi spolié ?

Un jeune bachelier au chômage.

_______________________________ Dernière nouvelle

Guelleh s’est de nouveau envollé vers l’Arabie Saoudite pour participer à une grande réunion, au cours de laquelle, il va encore quémander de l’argent pour s’enrichir encore plus. Pensera-t-il à la jeunesse djiboutienne, accablée par le chômage, la misére et le manque de moyens pour étudier dans des conditions convenables ?