19/12/05 (B329) Audience de la Cour du 21 décembre, après que le Parquet ait interjetté appel de la sentence de conciliation de première instance qui relaxait tous les travailleurs syndiqués du Port, harcelés en permanence et licenciés . Dernière nouvelle dramatique, Me Omar, l’un des rares avocats courageux qui assurait leur défense, jette l’éponge et se désiste. Ils seront seuls face au Ministère public et aux avocats du Gouvernement !
_______________________ Note de l’ARDHD
Le désistement de Me Omar surprendra de nombreux observateurs. Me Omar est l’un des rares avocats courageux du Barreau de Djibouti.
On se souviendra que c’est lui qui avait défendu Me Aref dans une affaire d’escroquerie en 1999, alors que ce dernier était encore considéré (injustement ?) comme un défenseur des Droits de l’Homme, victime, à ce titre, du régime dictatorial. Depuis sa libération après avoir purgé une peine de trois mois ferme pour escroquerie, Me Aref, à la stupéfaction générale, s’était proclamé le défenseur de la dictature. Il n’a pas hésité à venir plaider contre l’ARDHD à Paris.
La rumeur affirme que sa décision, qui sent la pression à plein nez, aurait été prise après un différend avec Me Aref. Hélas, toujours lui, toujours présent, dès qu’il s’agit de porter secours à la dictature !!! Mais ce point reste à vérifier soigneusement.
________________________ Communiqué de la LDDH
Le Président |
Brève Information à l’attention |
La Cour d’Appel du Tribunal de Djibouti va pour la troisième fois siéger en séance publique au Palais du Peuple sans aucune garantie de protection tant pour des avocats que pour les autres défenseurs des droits de l’Homme.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), est très inquiète des risques de non défense pour une partie des Travailleurs du Port, faussant par là le bon déroulement des auditions de l’audience du mercredi 21 décembre 2005, toujours au Palais du Peuple, sans une véritable salle d’audience plénière et/ou publique.
NOEL ABDI Jean-Paul
Pour mémoire
16/12/05 (B328) Appel à l’opinion internationale pour prévenir un jugement en appel, qui condamnerait « sur Ordre de Guelleh », les syndicalistes de l’UTP, illégalement arrêtés, incarcérés, puis licenciés sans aucun motif valable, en dépit d’un premier jugement de relax. Dernière nouvelle : report du procés en appel du 14 au 21 décembre 2005
13/12/05 (B328) LDDH : alerte sur des possibles pressions sur la Justice djiboutienne pour condamner en appel les travailleurs du port, qui avaient été justement relaxés en première instance.