19/12/05 (B329) Union de la Jeunesse d’ARHIBA (UJA) Communiqué N°2 pour dénoncer les opérations de décasement, les nouveaux massacres commis le 30 novembre et pour exiger que les blessés soient soignés et que les victimes soient indemnisées.

Djibouti, le 18 décembre 2005

COMMUNIQUE DE L’UNION DE LA JEUNESSE D’ARHIBA

Deux semaines après le décasement qui a entraîné une violente répression des civils qui s’est soldée par quatre morts dont une femme et des dizaines des blessés (une femme étant toujours portée disparue).

Nous dénonçons avec autant de vigueur que la violence répressive et récurrente sur des civils l’indifférence flagrante opposée au sort de ces victimes d’un décasement particulier.

Et devant une telle réalité dénotant d’une disposition de négation persistante de droit de l’homme.

Nous exigeons l’affirmation d’une réelle volonté politique qui puisse immédiatement prévoir le relogement de tous ces femmes, enfants et personnes âgées dont le habitations ont été brûlées avant d’être eux-mêmes violentées et massacrés et qui se retrouvent sans abris, exposés, surtout les enfants aux risques et infections des diverses maladies telle que la diarrhée, le paludisme. . . etc

Car, malgré l’accord de 200 parcelles sans aucune mesures préalables à 200 familles dont le derniers contingent sont déplacés aujourd’hui n c’est encore le quadripôle de ce nombre de ce nombre qui demeure voué au contrainte de sans abris, dans l’attente d’un relogement reporté sine die.

Nous appelons ainsi le gouvernement à faire preuve d’une prise de responsabilité afin d’éviter la prolongation de calvaire de ces habitants.

Nous insistons ainsi que le relogement effectif de ces décasés s’accompagne des mesures indispensables d’assistance matérielles qu’impose la précarité de ces derniers méritant de droit le geste de soutien fréquemment exécuté en faveur des foyers ravagés par les incendies et autres catastrophes naturelles.

Enfin; c’est dans un dynamique de solidarité infaillible que nous revendiquons le lancement très prochain des opérations de relogement effectif de ces habitants initiés dans la considération de droit humain et des conditions suivantes:

1- L’ouverture d’une enquête judicieuse indépendante devant aboutir sur l’arrestation des auteurs et commanditaires de ces massacres

2- Recensement de tous le reste des familles décasées sur la base de démarches sérieuses propre à éviter toute spéculation et usurpation des titres

3- Localisation d’un espace pouvant accueillir tous ces décasés et offrant toutes les conditions viables – mise à disposition dès maintenant d’un fond spécial pour l’octroi des matériels de constructions.

4- L’indemnisation des victimes et la prise en charge des blessés souffrant dans l’isolement.

UNION DE LA JEUNESSE D’ARHIBA