22/12/05 (B330) LDDH : une nouvelle fois l’audience en appel qui devrait statuer sur l’appel interjetté par le Parquet contre les travailleurs syndiqués du Port a été renvoyée au 28 décembre 2005. Les Défenseurs des Droits de l’Homme et des droits syndicaux sont en alerte, prêt à réagir, même s’il s’agit d’une période de fêtes, choisie à dessein (?)


Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE
DU 22 DECEMBRE 2005
SUR LA SITUATION

DES TRAVAILLEURS DU PORT
SUITE A L’APPEL INTERJETE
PAR LE PARQUET

La Cour d’Appel du Tribunal de Djibouti avait siégé pour la troisième fois en séance publique au Palais du Peuple le 21 décembre 2005, à la demande de la partie plaignante.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), est très inquiète du peu de temps accorder à la défense des Travailleurs.

En effet, suite au désistement du courageux Maître Mohamed Omar, le courageux Maître Tarek a accepté d’assurer la défense des Travailleurs du Port de Djibouti, licenciés pour activités syndicales et déclenchement d’une grève légale et qui est prévue par la Constitution et les Instruments Internationaux ratifiés par la République de Djibouti.

Il est vrai, que défendre les Défenseurs des Droits du Travail demande un certain courage face à un Organisme comme le Port, dont la gestion des recettes nettes est la plus opaque. Même les députés n’ont aucun droit de vérification.

La Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme demande au Ministre de la Justice de faciliter les conditions de travail de la Cour en demandant rapidement à la direction du Palais du Peuple de doter les salles d’audience de micros et permettre aux magistrats d’entendre les plaidoiries des avocats et de se faire entendre surtout lorsqu’ils prennent leurs décisions.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) suit avec beaucoup d’attention cet Appel, qui aurait été interjeté par le Procureur de la République, suite à la Décision de la Cour Correctionnelle du 2 octobre 2005.

La Cour d’Appel va siéger pour cette affaire le mercredi 28 décembre 2005

M. NOEL ABDI Jean-Paul

Pour mémoire :

19/12/05 (B329) Audience de la Cour du 21 décembre, après que le Parquet ait interjetté appel de la sentence de conciliation de première instance qui relaxait tous les travailleurs syndiqués du Port, harcelés en permanence et licenciés . Dernière nouvelle dramatique, Me Omar, l’un des rares avocats courageux qui assurait leur défense, jette l’éponge et se désiste. Ils seront seuls face au Ministère public et aux avocats du Gouvernement !


13/12/05 (B328) LDDH : alerte sur des possibles pressions sur la Justice djiboutienne pour condamner en appel les travailleurs du port, qui avaient justement relaxés en première instance.