09/01/06 (B332-A) LDDH : les procés politiques du régime dictatorial continuent, comme aux plus horribles heures des régimes fascistes ! La Justice à la solde du régime, condamne en appel les syndicalistes qui avaient été relaxés en première instance. Deux juges ont été (curieusement et mystérieusement ?) réintégrés dans leurs fonctions, à la suite de ce jugement ????


Le Président

NOTE D’INFORMATION
DU 8 JANVIER 2006
LA COUR D’APPEL
NE CHANGE PAS DE METHODE
POUR LES PROCES A COLORATION POLITICO FINANCIER.

JUGEMENT NON MOTIVE, DOSSIER VIDE,
LES SYNDICALISTES ET LES TRAVAILLEURS DU PORT
SONT DECLARES COUPABLES.

Le mercredi 4 janvier 2006 « la Cour, statuant publiquement,
contradictoirement à l’égard des Partis et en dernier ressort.
Reforment, déclare recevable l’appel formé par le M. Public.

Au fond, dit que le délit de rebellion n’est pas établis à l’encontre de Kamil, Ibrahim et Ahmed Ali, les relaxe.

Déclare Kamil Mohamed, Ibrahim et Ahmed Ali, coupable des delits de manifestations illégale et obstruction à la liberté du Travail.
En repression les condamne à 2 mois avec sursis contre chacun.

Déclare les autres prevenus coupable des menaces et rassemblement sur la voie publique susceptible de trouble de l’ordre public.
En répression, les
condamne à 1 mois avec sursis contre chacun.

Sur les interets civils,
declare recevable la constitution de PC du PAID, le déboute de toutes ses
demandes, fin et conclusion, comme étant non fondées.

Met les dépens à la charge des Prévenus. » (intégralité du plumitif :
l’écrit manuscrit du plumitif est ci-joint)

Ce Jugement comme tout les anciens Jugements politico financiers montre
l’absence totale de preuves matérielles et d’argumentations juridiques.

La rapidité dans la rédaction du jugement montre très clairement la légèreté
du Jugement.

La Cour Suprême pourra très prochainement constater que ce Jugement n’est
pas du tout MOTIVE.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) rappelle qu’en 1996 deux Juges de cette même Cour avaient été éjectés (par une simple lettre du Ministre de la Justice) de cette Cour en vue de planifier des procès mascarades contre des personnalités politiques du GDR-RPP de l’époque.

Après ces Procès mascarades les deux Juges ont été sans aucune note écrite
réintégrés.

La LDDH se demande si ce triste souvenir a été ressenti dix ans après ;

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) note avec déception la mainmise du Pouvoir Exécutif sur la Cour d’Appel du Tribunal de Djibouti.

1. La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) déplore la Décision Judiciaire du 4 janvier 2006 de la Cour d’Appel, qui confirme la politique de répression et de déstabilisation des libres activités syndicales.

2. Sans Justice, c’est la voie vers l’anarchie.

3. La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel Pressant au BIT et à tous les Défenseurs des Droits de l’Homme d’unir leurs actions pour que des Décisions fermes soient prises à l’encontre des Autorités Djiboutiennes, qui harcèlent des Travailleurs djiboutiens en général et des Travailleurs du Port en particulier.

M. NOEL ABDI Jean-Paul