25/02/06 (B339-A) Radio-trottoir – Régionales : Le RPP fourbit ses vieilles armes face à des « rivaux » fatigués » et sans bourses.
A la veille de louverture de la campagne pour les régionales, dés ce soir à 24 heures heure locale), forces est de constater que la nouvelle stratégie électorale ne fait pas lunanimité.
Dés demain, la campagne pour les élections sera médiatiquement éclipsée par louverture du Port de Doraleh par Guelleh en présence dune importante délégation, qui peut-être mettra en conciliation les Etats-Unis et les Autorités de Dubaï.
Les décisions des parlementaires USA sur les dangers de la sécurité des ports américains mis sous tutelle de Dubaï ne seront pas nécessaires : seul la garantie de Guelleh suffit pour contrecarrer toutes menaces terroristes (Bravo !).
Sur le terrain du RPP, certains militants ne cachent pas leur colère et déception.
« Peut-on faire du neuf avec du vieux ? » Protestent-ils.
Pourtant, il semble bien que telle soit la tactique de lalchimiste Guelleh en vue de rafler la quasi totalité des sièges à pourvoir.
A cette fin Guelleh a fait battre le rappel des vétérans. Lun deux, Ali Ismaël Yabeh ancien président de la CENI et non RPPiste, ancien Adjoint au Commandant du Cercle dAli Sabieh durant la période coloniale et non indépendantiste, serait pressenti pour briguer la Mairie de Djibouti. (Appel à la diaspora Djiboutienne pour dresser un portrait en bien ou en mal sur Ali dit Marécane).
Des dizaines dautres revenants vrais ou faux RPP salignent dores et déjà dans la capitale et les régions de lintérieur sous la bannière du Rien Pour le Peuple (RPP).
Le dénominateur commun de cette horde en campagne nest pas simplement lâge avancé des aspirants, mais leur ignorance complète de la chose publique ; car dans leur grande majorité ces candidats sont illettrés.
En revanche pour Guelleh, léternel fabricant des ténèbres, le concours de ces figurants est précieux.
Ne cherche-t-il pas à travers cette nouvelle mascarade à enterrer une fois pour toute lidée même dune vraie décentralisation ?
Devant cette situation, la population Djiboutienne fatiguée des magouilles électorales de Guelleh reste circonspecte.
Car ici franchement personne ne croit à un débat didées pendant cette campagne entre des alliés tous à la solde de Guelleh.
En effet, quel parti de lUMP osera publiquement critiquer la gestion catastrophique du RPP pour ne pas dire de lUMP ?
Qui osera dénoncer la gabegie, le bradage des terrains de la gendarmerie, du Club des Cheminots (lAmbassade des Etats-Unis et le Général des Forces françaises devront être très vigilants face aux risques dune sous vente à des proches de
), des Mouettes, demain peut-être du Palais du Peuple puis ensuite du Palais présidentielle ?
Lequel se permettra ne serait-ce que le plus petit reproche à lendroit du chef du RPP, le dictateur Guelleh en loccurrence ?
Ce dernier na certainement pas oublié que du fait de lunanimisme de ces partis il sest retrouvé seul candidat aux présidentielles davril 2005.
Sa ruse actuelle consiste peut-être à les laisser sétriper pour des strapontins fictifs et sans indemnités.
Dans Gros plan a diffusé hier à la RTD, le lancement des directives de Guelleh, qui déclare implicitement quil a retenu la leçon ou gifle populaire lors de ses dernières élections en solo.
Maintenant, le RPP ne doit pas agir en solo, et comme il a si bien dit avec « beaucoup de retenues ». Les satellites sont libres de parler, mais attention, surtout pas dattaques.
Lexemple récent dune vibrante du RPP montre les risques de dérapages.
Cest pour cela que le Sieur Arnaoud aurait été autorisé à porter plainte contre la militante Aïcha Galab qui a osé en plein public de traiter Arnoud darriviste venu dEthiopie (lui aussi, décidemment il y en a une flopé), et autres insultes qui ont même mis en cause le chef des chefs. (Disparité des mathématiques tribales oblige).
Le souvenir de Hamarraité lors des législatives de 1997 ne doit pas se produire.
Pour se faire et sans avoir peur des cafteurs, il suffira de reprendre le slogan de M. Ahmed Boullaleh Barreh (Gabayo) : « Les Djiboutiennes et Djiboutiens doivent se calfeutrer chez eux le jour des élections » (Bulka kaa gala).