28/02/06 (B339-A) Radio-Trottoir / D. de Villepin : courte escale à Djibouti. Est-ce pour remettre à Guelleh des Kits anti-casseroles infectées ? (Info lecteur)

___________________________ Note de l’ARDHD
Le Premier Ministre français s’est rendu à l’île de la Réunion dans le cadre de la lutte contre l’épidémie véhiculée par les moustiques. Il a fait distribuer des « Kits anti-moustiques » aux populations défavorisées.

Mais son escale « surprise » à Djibouti pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponse aux observateurs.



J’ai tenu à rencontrer personnellement le Président Guelleh au cours de mon déplacement à la Réunion, afin de le rassurer autant que je le peux et de lui remettre des kits de protection contre les casseroles judiciaires et le virus Hborrel_95.

Nous espérons que le virus ne mutera pas dans les deux prochains mois, car ces précautions deviendraient vite insuffisantes …

De toutes les façons, j’ai renouvelé à Guelleh toutes les amitiés et la grande confiance de Jacques Chirac, qui n’est pas offusqué personnellement :

– ni du meurtre du Juge Borrel,

– ni de la dénonciation unilatérale des accords judiciaires franco-djiboutiens,

– ni de la saisine de la CIJ contre la France

– ni du refus de certaines personnalités djiboutiennes (dont Guelleh) de se rendre aux convocations de la Justice française.

Jacques Chirac continuera à soutenir Guelleh contre vents et marées voire même, si cela était nécessaire, contre l’instance judiciaire française. (Humour)

Nous avons appris qu’il avait fait une courte escale à Djibouti pour rencontrer Guelleh. Notre équipe s’interroge sur les motivations de cet entretien. Il y a fort à parier qu’elles ont porté, au moins partiellement, sur l’affaire Borrel, sur ses développements et sur les risques de contamination à Djibouti.

La grave question qui est encore sans réponse à l’heure où nous écrivons cet article, est de savoir si D. de Villepin a remis des « Kits anti-casseroles infectées au virus Hborrel_95 » à Guelleh et à son entourage.

A-t-il remis des produits pour désinfecter les locaux (Haramous, Escale, SDS, …) et a-t-il évoqué avec IOG la possibilité d’un confinement des personnes à haut risque, au sein du Centre de Gabode (Hassan Saïd, Me Martinet, Djama grandes oreilles, Madhi Cheik Moussa, et les autres) ….

On évoque aussi dans certains milieux très spécialisés des procédés de lutte contre l’action des juges d’instruction français, mais de nombreux experts s’accordent pour dire qu’ils n’ont encore qu’une efficacité très limitée et qu’ils ne résisteraient probablement pas à une accélération brutale du processus, survenant à la suite de la découverte d’éléments nouveaux.

______________________________________________________ AFP

Visite de Dominique de Villepin à Djibouti

DJIBOUTI (AFP) – Lundi 27 février 2006 – Le Premier ministre français Dominique de Villepin a rencontré lundi le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh lors d’une courte visite à Djibouti, la première d’un chef de gouvernement français depuis plusieurs années, a-t-on appris de source officielle.

Le Premier ministre, qui a fait escale à Djibouti après sa visite dimanche dans l’île française de La Réunion, a rencontré lundi après-midi M. Guelleh pendant environ une heure.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’entretien, M. de Villepin a expliqué s’être entretenu avec M. Guelleh notamment de la situation à Djibouti et au Darfour

– région de l’ouest du Soudan en guerre civile
– du monde arabe et du dossier israélo-palestinien.

« J’ai transmis au président Guelleh toutes les amitiés de Jacques Chirac (président français) et je souhaite que très rapidement le chef de l’Etat djiboutien puisse venir à Paris, parce que cette relation a constamment besoin de se développer », a notamment déclaré M. de Villepin. Il s’est égal ent félicité des relations franco-djiboutiennes sur les plans économiques et politiques.

M. Villepin n’a pas fait mention dans sa déclaration de l’enquête sur la mort du magistrat français Bernard Borrel, un dossier qui empoisonne les relations entre la France et Djibouti, une de ses anciennes colonies.

Il a ensuite quitté Djibouti vers 15H00 locales (12H00 GMT) à destination de la France.

Djibouti, petit pays de la Corne de l’Afrique stratégiquement situé, abrite la principale base militaire française à l’étranger.

En janvier, les autorités djiboutiennes avaient annoncé avoir saisi la Cour internationale de justice (CIJ) contre la France qu’elle accuse de manquer à ses devoirs d’entraide judiciaire dans l’enquête sur la mort de M. Borrel.

Le corps à moitié calciné de M. Borrel avait été retrouvé à Djibouti en 1995. Une enquête djiboutienne avait conclu à un suicide, celle menée en France privilégie l’assassinat.

En octobre dernier, la justice française a délivré des mandats d’arrêt internationaux contre deux hautes personnalités de Djibouti. Les autorités djiboutiennes ont ensuite suspendu l’entraide judiciaire entre les deux pays.