27/03/06 (B343-A) LDDH : la Juge d’instruction Mme Fathia Mahamoud Djama interroge pendant plus de quatre heures deux syndicalistes qui lui sont amenés, menottés et préalablement affamés, comme de vulgaires malfrats. Elle les fait reconduire ensuite à Gabode.

____________________________ Note de l’ARDHD
Cette femme donne un bel exemple de la coopération des Juges avec le pouvoir. C’est un nom à ne pas oublier, le jour où Guelleh et ses supporters / comparses seront traduits devant la Justice, menottes aux mains. Elle pourrait faire partie du convoi !!
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Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE
DU 27 MARS 2006
DEUX SYNDICALISTES ONT COMPARU DEVANT LA JUGE D’INSTRUCTION.

Le 27 mars 2006 deux syndicalistes MM. MOHAMED AHMED MOHAMED et DJIBRIL ISMAËL IGUEH ont comparu devant la Juge d’Instruction Fathia Mahamoud Djama (*)

Les deux syndicalistes ont été amenés de la prison de Gabode où ils sont en Détentions arbitraires depuis le 8 mars 2006.

C’est menottes aux poings, comme de vulgaires malfrats qu’ils ont été traînés devant la Juge d’Instruction.

Très abattus physiquement, ils ont été privés de toute nourriture depuis vingt quatre heures. Sans avoir été prévenus la veille, ils ont été embarqués de la prison sans savoir où ils allaient.

Ce genre de méthodes consistent à humilier et à traumatiser les épouses et les mères des Défenseurs des Droits Economiques, Sociaux et Culturels de ces deux dirigeants syndicaux arbitrairement incarcérés.

Après quatre heures d’interrogations, ils ont été ramenés à la prison de Gabode, cette fois sans menottes.

Les deux autres Défenseurs des Droits Economiques Sociaux et Culturels MM. Adan Mohamed Abdou et Hassan Cher Hared seront traduits devant la Juge d’Instruction demain le 28 mars 2006.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénoncent vigoureusement ces Tortures morales à l’encontre des syndicalistes uniquement incarcérés parce qu’ils ont osés déposer des plaintes contre les Autorités du Port.

Non seulement, les plaintes auprès du Parquet sont rapidement classées sine die par le Procureur de la République, mais les plaintes auprès des Instances Internationales sont immédiatement réprimées par des arrestations arbitraires et des Tortures morales.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant aux Instances Internationales pour qu’ils condamnent avec fermeté les Autorités Djiboutiennes, et elle saisit l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMT).

M. NOEL ABDI Jean-Paul


PS :
A relire le Communiqué de Presse
du 23 mars 2006 déjà publié sur le site

(*) Il ne faudra pas oublier le nom de cette femme qui coopère pleinement avec la dictature et qui agit contre les Droits de l’Homme.