05/04/06 (B344-B) HUMOUR : Guelleh et la communication. Un résultat déplorable et un style rétorgrade qui a eu du succès à son époque mais qui lui fait beaucoup de tort aujourd’hui. Tant mieux d’ailleurs ! C’est bien la preuve qu’il est capable de se griller tout seul …. (ARDHD)

Notre humouriste habituel s’est amusé à retracer « en image » l’histoire de la communication des origines de l’humanité (rien que cela !) à nos jours. Vous nous suivez ?

Jusque là, rien de nouveau et tous les lecteurs seront d’accord avec nous, même si Roger Picon a sous estimé le Télex puis le Fax qui a commencé, lui, dans les années 74 et qui ont été des outils importants de communication.

Ce qui va intéresser les lecteurs, c’est la façon dont la communication a évolué sous le régime de Guelleh à Djibouti et certainement de façon équivalente, dans quelques autres dictatures. L’approche est différente et elle fera peut-être l’objet, un jour lointain, d’une thèse obscure dans une faculté de lettres ou de psychologie.

Progressivement le régime délaisse ses média traditionnels pour retrouver les instruments qui sont issus des origines de l’humanité : c’est à dire le bâton. Avec lui, des coups violents sont appliqués directement sur un adversaire en situation de faiblesse, soit parce qu’il est entravé, soit parce que ses enfants sont menacés physiquement, soit parce que ses parents sont victimes d’un chantage éhonté.

Il faut reconnaître que, localement, le système a bien fonctionné pendant un temps ; bien n’est pas le mot juste, disons plutôt efficacement. Guelleh a été élu, et il a fait semblant d’avoir été plébiscité, puisqu’il n’avait pas de concurrent (tous mis KO !) .

Guelleh a berné les Européens et les Américains. Là aussi, berné n’est pas le mot juste, car ils étaient d’accord pour être bernés ! Imaginons plutôt qu’il a fourni assez d’arguments pour que les occidentaux puissent justifier les aides monumentales qu’ils lui versaient personnellement à fond totalement perdu et sans aucune productivité pour le peuple de plus en plus appauvri depuis ces cinq dernières années.

Quand le système n’a plus résisté à l’épreuve du feu

Les choses ont commencé à se gâter lors du voyage officiel de Guelleh à Paris.

Se reposant sur le succès facile qu’il obtenait à Djibouti devant des personnes en état de dépendance, souvent financières (comme les employés de l’ADI, de La Nation ou de la RTD), Guelleh a pris le risque le 3 octobre 2002, de demander à s’exprimer devant une assemblée de journalistes français et étrangers.

Toujours imbu de son talent, il n’avait même pas préparé avec des responsables de la communication, ni son intervention ni surtout les réponses aux questions prévisibles …Il pensait savoir faire tout seul !

Hélas, ce qui devait arriver est arrivé. Les journaliste de Canal +, caméra en action, l’ont interrogé. Le malheureux n’a pas tenu plus de trente secondes sur le ring. Compté KO, il n’avait dû son salut qu’à une fuite honteuse, digne symbole de son manque de courage pathétique.

L’affaire suivante remonte à Mai 2005. Dans le bureau de Chirac, il apprend qu’il est convoqué par la Justice française. N’écoutant encore une fois que son courage défaillant, il prend aussitôt la fuite pour se réfugier dans son avion qu’il fait décoller immédiatement.

Au fond que risquait-il au sein du Palais de l’Elysée ?

Honnêtement rien !

Qui aurait pu penser qu’un Commissaire de Police frappe à la porte de la Résidence du Chet de l’Etat français pour conduire le Président d’une République étrangère, même avec le statut d’usurpateur, afin qu’il puisse partager la tasse de thé d’une Juge d’instruction dans le cadre d’une affaire de subornation de témoin et de meurtre d’un Juge français..

Son manque de courage, une nouvelle fois, avait été plus fort que le raisonnement logique ….

Conclusion : Guelleh est-il qu’un trouillard pathétique facilement terrorisé par plus fort que lui ?

Psychologiquement parlant (*), on explique souvent que les individus atteints de cet atavisme aiguë, cherchent toujours à se venger sur les plus faibles qu’eux, afin de tenter d’oublier leur propre faiblesse.

CQFD – demandez par exemple aux quatre syndicalistes ce qu’ils en pensent ! Interrogez les responsables du FRUD, du PSD ou des listes indépendantes ! Parlez avec ceux qui ont été torturés et qui viennent nous rencontrer au sein de l’ARDHD ! Demandez l’avis des représentants de la FIDH, du CISL ou du BIT ! Prenez contact avec les familles des malheureux qui ont été assassinés à Arhiba (à deux reprises) ou dans les localités du Nord. Contactez les femmes qui ont été violées, …..

(*) Les causes possibles de ce trouble grave du comportement, voire même de cette maladie (il faut bien appeler les choses par leur nom) sont multiples. Parmi elles on cite souvent : une enfance malheureuse, un changement brutal de vie durant l’adolescence (par exemple, le transfert brutal d’une vie insouciante de gardien de troupeaux vers une vie sédentarisée, bruyante qui suscite l’angoisse chez le jeune), un déficit d’amour parental, parfois un manque d’intelligence mais le plus souvent une carence culturelle profonde, des soucis conjugaux avec une épouse dominatrice, un manque absolu de confiance en soi,